Le ministre Kouaro Yves Chabi, chargé des Enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle et son homologue de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan, accompagnés de Fructueux Aho, directeur de l’Agence de Développement de l’Enseignement Technique (ADET) ont effectué une descente au lycée technique Coulibaly de Cotonou, ce mercredi 22 février 2023. L’objectif de cette descente est de visiter les experts nationaux et internationaux en atelier depuis le 13 février pour leur témoigner le soutien du gouvernement béninois.
En effet, du 13 février au 13 mars 2023, le cabinet France Education Internationale (FEI), a été commis pour mener un atelier d’analyse de la situation de travail dans 50 métiers au profit des 7 écoles de métiers dont la construction est annoncée par le gouvernement béninois, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de l’Enseignement et la Formation Technique et Professionnels (SN-EFTP). Ainsi, à travers les travaux de ces experts, les curricula de formation qui vont sous-tendre les formations à développer dans ces établissements, seront élaborés. « On étudie ensemble avec les professionnels, la fonction du travail. Ensemble, on essaie de dresser le contenu complet des métiers. Après la présente phase, ce sera celle d’établir le référentiel de formation qui regroupera les modules de formation qui permettront aux apprenants d’acquérir les compétences de ce métier », a renseigné Moustapha Lawal, le représentant de FEI. Le directeur de l’ADET, Fructueux Aho, rassure pour sa part, que, « à terme, dès que tout le programme sera mis en œuvre, nos apprenants vont acquérir des formations de qualités et nos entreprises qui sont en train d’être installées auront des ressources humaines de qualité pour leur développement ».
Pour justifier sa descente dans ce lycée, le ministre Kouaro Yves Chabi explique : «Nous avons au total 50 commissions qui vont travailler sur 50 métiers et nous allons exploiter les fruits de leur travail dans nos écoles de métiers et dans nos lycées techniques. Nous sommes arrivés pour leur dire que le gouvernement à l’œil sur ce qu’ils font et ce qu’ils font va déterminer la qualité des enseignements qui seront dispensés dans ces écoles et lycées. » Sa collègue Eléonore Yayi Ladékan, du MESRS n’a pas manqué d’encourager et de souhaiter de fructueux travaux de réflexion aux experts.
Estelle DJIGRI