De sources bien renseignées, 30 heures de cours sont désormais assignées à la catégorie des enseignants pré-insérés dans les établissements secondaires publics. Depuis l’annonce de cette décision, les voix s’élèvent de part et d’autre, notamment dans le rang de cette catégorie d’enseignants pour fustiger cette réforme. En témoigne le communiqué de presse du bureau de la Fédération Nationale des Collectifs des Enseignants Pré-insérés du Bénin (FéNaCEPIB). « Avec un tel quota horaire, des enseignants se retrouveraient avec près d’une dizaine de classes. Ils devront donc élaborer des fiches pour ces nombreuses classes, corriger environ 600 copies après un devoir. Ce qui dépasse toutes les normes, à tout point de vue. Les conséquences immédiates d’une telle pratique sont la non reconduction de tous les pré-insérés et l’inefficacité de ceux qui seront maintenus », peut-on lire dans ce communiqué parvenu à notre rédaction et signé des porte-paroles du bureau fédéral, Ferdinand Missenhoun et Pierrot Akodjenou.
Enock GUIDJIME