Le Comité des Elèves et Etudiants de Côte d’ivoire (CEECI) est en grève pour dénoncer l’insuffisance d’infrastructures et d’enseignants dans la métropole du centre ivoirien. Alors que les étudiants, membres du CEECI, essayaient de déloger, aux environs de 8 heures, les élèves des autres lycées et collèges de la cité, des forces de l’ordre armées ont fait barrage pour tenter de les empêcher.
Des scènes d’échauffourées éclatent devant plusieurs établissements à Bouaké. Les étudiants vont ainsi se rabattre sur le campus de l’Université Alassane Ouattara, où l’on observe de véritables affrontements.
Selon des témoins, le bilan des échauffourées, en début d’après-midi, fait état d’une « trentaine de motos saccagées, une dizaine de blessés du côté des étudiants, des vitres de bâtiments brisées et des étudiants battus en chambre », informe le site d’information http://www.journaldutchad.com
Pour disperser les étudiants manifestants, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène. Sur le boulevard qui mène à cette université publique, l’on pouvait apercevoir des restes de gourdins, dont étaient munis des étudiants pour leur défense.
Ce théâtre a perturbé les cours au niveau de l’Université Alassane Ouattara, où des dégâts matériels importants ont été enregistrés. Le calme est revenu le soir dans la cité de Bouaké.
Gilles-Christ OROBIYI (stg)