La direction générale du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a changé de main depuis ce 01 février 2022.
Henrietta Fore, précédemment directrice générale de cette organisation internationale, vient ainsi de passer le témoin à Catherine Russell, faisant d’elle la 8e personne et la 4e femme à siéger à la tête de l’UNICEF, institution créée depuis 75 ans. Elle aura ainsi l’honneur, à travers ses fonctions, d’œuvrer en faveur de l’éducation universelle en tant que moyen d’éviter le travail préjudiciable des enfants.
Nantie d’une licence en philosophie du Boston College, obtenue avec félicitations du jury, et d’un Doctorat de la Faculté de droit de la George Washington University, Catherine Russell a acquis plusieurs années d’expériences à divers postes. Entre autres, de 2020 à 2022, elle a exercé les fonctions d’assistante du président et de directrice du Bureau du Personnel présidentiel de la Maison Blanche. De 2013 à 2017, elle a été ambassadrice itinérante pour les questions mondiales relatives aux femmes au sein du Département d’État américain. À ce poste, elle a intégré les questions relatives aux femmes dans tous les aspects de la politique étrangère des États-Unis, représenté le pays de l’oncle Sam dans plus de 45 pays et collaboré avec des gouvernements étrangers, des organisations multilatérales et la société civile.
A la suite de sa prise de fonction ce 01 février 2022, elle n’a pas manqué d’exprimer toute sa reconnaissance pour le choix porté sur sa personne. « C’est un honneur et un privilège de rejoindre l’UNICEF et de contribuer à diriger son action remarquable en faveur des enfants à un moment aussi crucial », a laissé entendre la nouvelle directrice générale, avant de poursuivre : « À l’heure où des millions d’enfants dans le monde subissent encore les effets de la pandémie de COVID et d’autres crises, l’UNICEF mène la mobilisation en faveur de la protection de leurs droits et de leur avenir. J’ai hâte de m’atteler à la tâche. »
Pour rappel, l’UNICEF a pour mission de défendre, promouvoir et protéger les droits de l’enfant ; de mobiliser la volonté politique et les ressources matérielles pour aider les pays à formuler les politiques voulues et à dispenser des services aux enfants et aux familles ; de veiller à ce que les enfants les plus défavorisés du monde bénéficient d’une protection spéciale ; de promouvoir l’égalité des droits des petites filles et des femmes et appuyer leur participation à part entière au développement de leurs communautés.
Estelle DJIGRI