L’Ecole Doctorale Pluridisciplinaire « Espace, Culture et Développement » de l’UAC a servi de cadre au premier séminaire scientifique organisé par le Laboratoire d’Expertise et de Recherche en Education, Formation et Orientation (LAEREFOR), les 8 et 9 juillet 2019. A la faveur de cette rencontre, enseignants-chercheurs, étudiants, cadres des ministères de l’éducation ont découvert les applications de l’indicamétrie dans le secteur de l’éducation.
« L’indicamétrie et ses possibles applications en sciences de l’éducation et de la formation », c’est le thème autour duquel les professeurs Moustapha Diabaté, le fondateur de l’indicamétrie, et Honorat Aguessy ont entretenu les participants à cette première rencontre officielle du LAEREFOR. En présence du scientifique ivoirien de 94 ans, les petits plats ont été mis dans les grands pour montrer les applications de cette science aux origines purement africaines dans le secteur de l’éducation. Premier à rentrer en scène, Audace Aguessy a fait la présentation du patriarche en présentant ses quarante années de recherches à travers le monde entier, les manifestations scientifiques de démonstration de la science ainsi que les nombreuses distinctions nationales, internationales et institutionnelles reçues grâce au dictionnaire de l’indicamétrie. Avant de conclure son propos, Audace Aguessy a précisé que le Prix International Perpétuel Diabaté Moustapha (PIPDM) a été créé le 3 mars 2013 à Rome, en Italie, pour reconnaître et saluer cette innovation majeure pour l’Afrique et le monde.
Des applications de l’indicamétrie dans l’éducation
Entrant dans le vif du sujet, l’honneur est revenu à Jean Delphonse Mèlé, ingénieur indicamaître de développement et d’Entrepreneuriat capacitaire, de présenter l’indicamétrie et ses applications en éducation. « Nous ne connaissons que 20 % des phénomènes. Les 80 % nous échappe tous les jours et c’est cela que l’indicamétrie vient éclairer », a introduit Jean Delphone Mèlé. Selon lui, la volonté de comprendre ce qui est hors de portée de la science ordinaire a poussé le professeur Diabaté a suivre les cours universitaires dans différentes disciplines sans oublier qu’il a commencé ses études par l’école coranique. Ainsi, dans le domaine de l’éducation, l’indicamétrie permet de calculer le taux d’écoute que l’enseignant doit avoir pour capter l’attention des élèves afin que le message passe sans qu’ils ne dorment. Dans la même dynamique, il a défini les taux d’amour, d’honnêteté et de couverture sécuritaire nécessaires respectivement aux médecins, aux comptables et aux hommes d’armes. Avec l’indicamétrie, on peut modifier les programmes d’éducation qui doivent prendre en compte les sept (07) capacités humaines que sont : la capacité humaine intégrale, scientifique, technico-technologique, économique, sociale, culturelle et celle spirituelle. Cette dernière permet de déterminer les rapports de l’individu avec l’environnement composés de huit (08) espaces indicamétriques. Pour ce faire, la discipline utilise la Carte d’Identité Capacitaire Intrinsèque (CICI). Avec cette carte, il est possible de calculer les divers paramètres de la vie des apprenants et leurs différentes aptitudes scolaires en vue de la réussite de leurs études tels que le taux d’endurance pour étudier, le stabilisateur, etc. Dans le domaine de l’orientation scolaire et professionnelle, l’indicamétrie permet de mettre en adéquation la capacité intrinsèque de l’individu et son potentiel identifié par le diplôme obtenu afin de lui tracer la voie la plus idoine pour son épanouissement. L’enseignant a besoin de la carte capacitaire de ses apprenants pour une meilleure composition des groupes de travail en classe. Il lui faut aussi la carte de la classe pour mieux adapter ses enseignements. Les éclairages du professeur Diabaté ont permis d’approfondir les connaissances indicamétriques à travers des indicateurs précis soutenus par des chiffres, des dates et des exemples.
Adjéi KPONON