Chose promise, chose due ! La nouvelle approche éducative au Bénin se veut totalement holistique avec une bonne prise en compte de l’Education à la Santé Sexuelle (ESS). En ce mois de mai, cette thématique qui laisse surfer sur l’attitude et le comportement, surtout ceux des apprenants en position de classe, face à leur santé et les conséquences de l’activité sexuelle, sera débattue, remuée dans tous les sens pour une grande prise de conscience. Depuis peu, le marasme lié à l’érection spectaculaire et abracadabrante des grossesses en milieu scolaire fend le cœur et nourrit des curiosités et analyses. Au cours de l’année scolaire 2016-2017, par exemple, sur un effectif de 300.821 filles inscrites dans l’Enseignement Secondaire Général, 2.763 cas de grossesses sont enregistrés avec des auteurs disparates. Cela interpelle au plus haut niveau et sonne le réveil intellectuel des cadres avec, depuis quelques années, la conception d’un programme éducatif innovant et transversal qui vise à agir sur le comportement des apprenants face à la question de la santé sexuelle et des dérives liées à l’acte sexuel. Educ’Action, spécialiste des questions éducatives au Bénin et en Afrique, entend creuser le sujet pour une grande appropriation du concept par le plus grand monde pour ainsi inverser la donne. Acteurs impliqués dans l’expérimentation et la généralisation, à la longue, du programme, membres de la communauté scolaire, apprenants, parents d’élèves, Ongs intervenant sur cette thématique, tous vont opiner via nos productions sur quatre semaines pour livrer le meilleur à savoir de cette approche éducative. Pour ce premier numéro de la série, élèves et déscolarisés se prononcent, sans langue de bois, sur la précocité de leur découverte du sexe, les revers essuyés. Dr. Blaise Coovi Djihouessi, responsable de l’Institut National d’Ingénierie, de Formation et du Renforcement des Capacités des Formateurs (INIFRCF), et ‘’porteur’’ du programme ‘’Education à la Santé Sexuelle (ESS)’’, revient, lui aussi, sur les contours, les mobiles tout comme les objectifs visés par cette initiative portée par le Gouvernement.
La grand-mère, dans le rôle de mère, pour éduquer sexuellement Kossiba
«J’ai connu le sexe à l’âge de 12 ans alors que j’étais en classe de CM1 dans l’une des écoles primaires publiques de Cotonou. Comme vous pouvez le remarquer, je jouis d’une forme corporelle qui trahit mon âge. J’ai perdu mon père très tôt, avant même d’être inscrite à l’école. Ma mère, encore très jeune, s’est remariée confiant ma garde à ma grand-mère maternelle qui prenait dès lors soin de moi. J’avoue qu’elle n’a souvent pas le temps, mais elle s’efforçait à veiller sur moi comme elle pouvait. Pendant les vacances scolaires qui couronnaient mon passage en classe supérieure, précisément le CM2, je me livrais comme tout enfant ou élève de mon âge en vacances, à de petits jeux de distraction avec d’autres enfants du quartier à Gakomey. L’un de ces jeux qui me passionnait le plus était bien le jeu de cache-cache, ‘‘Adougbanxwé’’ en langue locale fon largement parlée dans le pays. Il consistait à se faire bander les yeux, donnant le temps aux autres de se cacher. Puis après, la bande est retirée pour permettre d’aller à leur recherche. Ce fut des moments passionnants et palpitants. Ceux qui participaient aux jeux s’offraient du plaisir, du pur plaisir ; mieux, ils se familiarisent et renforcent les liens d’amitié. Et c’est justement à cette occasion précise que j’ai fait la découverte du sexe », raconte, comme si c’était hier, dame Kossiba (prénom attribué pour la circonstance), à l’équipe de reporters de Educ’Action. Comme elle, âgée aujourd’hui de 34 ans, d’autres personnes de sexe féminin, en l’occurrence des écolières et élèves, ont aussi fait l’expérience du sexe, très précocement via ce tremplin de jeux.
La porte d’entrée de la ‘‘déviance’’ sexuelle
Au cours de ce jeu de cache-cache, poursuit la couturière et vendeuse occasionnelle de nourriture dans le marché de Godomey, dans son témoignage, « un ami d’enfance m’a proposé de me cacher au même endroit que lui et c’est là que tout a commencé pour moi, pour la première fois ». Dame Kossiba, l’innocente petite fille d’autrefois, a ainsi découvert le sexe avec Albert, lui aussi jeune garçon dont l’âge oscillait à l’époque entre 14 ans et 15 ans. Subitement saisie de remords, elle laisse échapper un long silence de culpabilité, puis se relance péniblement avec une dose de nostalgie : « Alors qu’on était caché tous les deux, à un endroit isolé du groupe, Albert a commencé par me toucher les seins. Au départ, je m’y suis opposée parce que c’était tout nouveau pour moi, mais il a réussi à me calmer, arguant que je ressentirai après du plaisir. Naïvement, je me suis laissée aller au jeu qui devient, par la suite, intéressant. Mais rapidement, la voix de l’un des enfants avec qui nous jouons, nous ramena à la réalité, mettant ainsi fin au jeu ». Pathétique histoire contée en langue locale fon qui va ouvrir, les jours d’après, la voie à d’autres séquences de faits et gestes qui finiront par modeler la vie sexuelle de la petite Kossiba. « Ayant apprécié cette première expérience, j’ai pris l’initiative, moi-même les autres fois, de solliciter Albert à me faire cette chose qu’il savait bien faire pour son âge. Visiblement, ce n’était pas ses premières fois. Le jour où nous nous sommes vraiment déshabillés pour passer à la vitesse supérieure, nous avons été surpris par l’un des aînés du quartier qui alerta presque tout le monde. Imaginez la suite… », s’est rappelée la jeune dame. La fin de l’histoire, confesse-t-elle, Albert pris à partie par les parents, a été renvoyé du quartier avec ses géniteurs.
Kossiba, du plaisir charnel précoce au statut de fille-mère à 16 ans
Qui goûte au fruit défendu n’y renonce point. Le départ de Albert, le déclencheur, du quartier attise la curiosité de Kossiba à connaître davantage sur le sexe à son âge. « Un jour, j’ai demandé à un jeune garçon qui était plus âgé et pour qui j’ai de l’estime, de coucher avec moi. Nous avons, tous deux, pris du plaisir et nous l’avons repris quelques jours après et plusieurs fois. Seulement quand je suis tombée précocement enceinte, il a été réprimandé et conduit au commissariat et moi, je n’ai pu rien faire pour le défendre. Des jours après, j’ai fait une grossesse arrêtée. Craignant le pire à la longue, ma grand-mère a donc décidé que je m’associe à elle pour faire le commerce au détriment des études », a relaté, avec déception, à Educ’Action, Kossiba, renseignant, par ailleurs qu’elle est devenue mère à l’âge de 16 ans. « Avec Albert, on n’est pas vraiment allé au sexe. Mais j’ai quand même voulu savoir ce qu’il en est vraiment. Je suis née dans un quartier pauvre, dépourvu du minimum et j’y ai grandi avec les risques de vie de débauche. Il faut y ajouter que ma mère m’avait confiée très tôt à ma grand-mère et donc, je n’ai pas bénéficié de ses conseils pour surmonter cette période. Aussi, n’est-elle pas là quand j’ai commencé la menstruation. Seule Mémé (grand-mère) m’a dit comment placer la couche et comment prendre soin de mon corps…», a-t-elle expliqué, les yeux presque larmoyants »
Amoros, à 6 ans, tombe dans le vice sexuel avec Florence âgée de 9 ans
Vêtu de sa tenue de marque ‘‘Good Look’’, Amoros exprime aujourd’hui son regret de n’avoir pas embrassé le métier de son rêve d’enfance : être policier. « Comme tous les enfants de mon âge, à 6 ans, je jouais passionnément avec mes amis. On courrait beaucoup ; on se pourchassait également. C’est un jeu que je faisais avec admiration parce que je voulais, chaque fois, démontrer mes capacités d’endurance. Les filles aussi avec nous. Non seulement, je suis dynamique, mais également je bénéficiais de l’estime de mes amis avec qui je partageais des gadgets que me donnaient mes parents, de grands fonctionnaires à l’époque. Tous les amis aimaient s’amuser avec moi pour l’une ou l’autre des raisons. Dans le lot de mes amis, il y avait aussi Florence qui était plus âgée que moi. Elle avait 9 ans. Quand tu as la malchance de te retrouver cacher au même endroit qu’elle, ton sexe devient son jouet », fait savoir à Educ’Action sieur Amoros. Du haut de ses 1 mètre 70, teint clair avec un visage granulé, Amoros a été donc initié à l’âge de 6 ans par l’experte Florence, 9 ans ; elle qui lui a montré comment aller à l’acte sexuel. « Au cours d’une de ces randonnées ludiques, nous nous sommes retrouvés seuls, dans notre quartier à Cadjèhoun, profitant de l’obscurité de la nuit. Me tirant vers elle, elle touche subtilement mon sexe avant de tirer vers le bas mon pantalon. Je ne comprenais rien. J’ai peur, mais elle m’a rassuré que rien de grave ne va se passer. Je n’ai pu résister à elle », conte-t-il.
Amoros : du sexe tous azimuts à l’humiliation au drapeau
Passé l’âge de 6 ans, le jeune Amoros s’est trouvé des qualités de petit dragueur, l’aisance financière des parents l’aidant. « J’ai commencé par courir les filles de ma classe alors que j’avais 7 ans et j’étais au CP. Je leur donnais juste des bonbons et biscuits que je recevais des parents. Elles aimaient rester avec moi et j’y trouvais aussi du plaisir. J’ai fait des choses sordides avec beaucoup de filles à cause du statut social de mes parents », a laissé entendre à Educ’Action Amoros. Après son Certificat d’Etudes Primaires (CEP) à l’âge de 12 ans, Amoros profitait des journées culturelles organisées dans son collège pour satisfaire son envie sexuelle. « Il y a deux filles dans mon établissement qui aimaient bien s’afficher avec les garçons, il suffit que tu leur donnes de petits sous ou gadgets. Ce que les parents me donnaient. J’ai ainsi réussi à les avoir avec moi dans le temps. A l’occasion d’une de ces journées culturelles, je les ai invitées, une à une, dans l’une des classes partiellement construites dans l’école où nous sommes allés au sexe », s’est rappelé, d’un sourire, le trentenaire. Malheureusement, affirme-t-il, ils ont été surpris par l’un des élèves du comité de sécurité mis en place pour la journée. L’affaire a éclaté malgré ses tentatives de corruption du camarade. « L’administration nous a convoqués et traduits en Conseil de Discipline. Mes parents mis au courant, n’ont pas hésité à m’exposer au drapeau et me priver de l’argent de petit-déjeuner pendant un moment », s’est souvenu, avec amertume sieur Amoros, le regard rivé sur l’un de ses clients. « Plus tard, j’ai aussi courtisé Leila, une fille de 17 ans en classe de Terminale qui sortait d’une rupture avec un étudiant. Avec Leila, j’ai appris beaucoup de choses au plan sexuel. Elle est très expérimentée », a confié à Educ’Action Amoros, sourire large. Aujourd’hui gérant d’un bar dans la zone du 21 avril à Cadjèhoun, l’orphelin de père et de mère regrette ses actes passés portés sur le sexe et qui, à l’en croire, lui auraient brisé son rêve de devenir policier.
En classe de Seconde, H.S.H perd sa virginité, la mort dans l’âme
De taille 1 m 70 confirmée à l’Etat civil, H.S.H est amoureuse des tresses longues et tombantes aux fesses. Mais pour se conformer aux règles vestimentaires en vigueur dans le secondaire au Bénin, elle opte pour la coiffure dite ‘’Caléwis’’. D’une corpulence plus ou moins mince, sa silhouette fait attirer vers elle, les regards promeneurs et vagabonds de ses camarades du CEG Sèkandji, dans la Commune de Sèmè-Podji. En 2014, H.S.H soufflait sa dix-septième bougie. Encore mineure donc, elle a fini par céder à la pression d’un ‘’ gars’’ du même établissement. Elle raconte ici sa première expérience avec le sexe. « J’ai connu mon premier gars en classe de 3ième et en ce moment, je ne connaissais rien du sexe. Quand j’étais en seconde A, il faisait lui la Terminale D », a fait savoir H.S.H. Et donc : « Pour avoir fait la Terminale D, il m’aidait en Mathématiques et aussi en Anglais. Les mercredis soirs et les samedis matins, j’allais chez lui pour les études. Or, depuis la classe de 3ième, il me proposait ‘‘la chose’’ et je refusais. Mais un samedi matin, alors que j’étais chez lui, il me fait à nouveau la proposition et j’ai fini par céder ; c’est ainsi qu’il m’a arraché ma virginité », a-t-elle confessé à Educ’Action.
L’acte sexuel posé, place au regret
«Sans vous mentir, c’était un moment heureux pour moi mais au fil des jours, j’ai regretté amèrement l’acte parce qu’étant mineure, je trouve que ce n’est pas une bonne chose », s’est désolée l’étudiante en 1ère année audiovisuel, précisément en cadrage et photographie, dans une Ecole de formation. En classe de Terminale, deux autres prétendants lui mettent la pression pour sortir avec elle. Finalement, à l’en croire, l’un d’entre eux a rebroussé chemin. « Je suis toujours avec le second prétendant et je pense qu’avec lui, nos ambitions de mariage pourront un jour se concrétiser », a confié H.S.H au micro de Educ’Action. Toutefois, elle ressent actuellement du remords pour son expérience précoce du sexe qui l’aurait retardée au plan académique. D’un cœur meurtri, H.S.H confie : « En classe, je manquais de concentration parce que mon petit ami n’était pas loin de moi. Cette situation a sérieusement perturbé mes études et j’ai dû aller au BAC, trois fois avant de réussir à la session de 2018. Le sexe, je ne le conseille pas à mes jeunes sœurs qui sont encore sur les bancs. La priorité doit être donnée aux études, gage d’un avenir radieux ».
Un programme innovant pour une nouvelle génération d’apprenants sensibilisés
«L’éducation est la plus puissante des armes que l’on peut utiliser pour changer le monde », a dit Nelson Mandela. Le Bénin, tout aussi préoccupé par l’avenir de ses fils, s’est inscrit dans une logique de réformes et de mesures correctives pour améliorer son système éducatif de façon holistique. Au nombre des champs d’intervention, l’Education à la Santé Sexuelle (ESS) pour davantage édifier les apprenants sur leur santé sexuelle. Cela se justifie à maints égards avec les dernières statistiques sur les taux de grossesses en milieu scolaire. En effet, pour le compte de l’année scolaire 2016-2017, au total 2.763 cas de grossesses déclarées sont enregistrés dans les Collèges d’Enseignement Général et Lycées du Bénin sur un effectif de 300.821 filles inscrites. De l’avis du Dr. Blaise Coovi Djihouessi, Spécialiste en didactologie des langues et des cultures, responsable de l’INIFRCF, ce programme d’Education à la Santé Sexuelle (ESS) en milieu scolaire inspiré par le Gouvernement, permettra, à la longue, de former une nouvelle génération d’apprenants, d’hommes et de femmes, assez préoccupés de leur santé sexuelle.
Dr. Blaise Coovi Djihouessi, à propos de l’Education à la Santé Sexuelle « Nous voulons que les jeunes aient une sexualité responsable »
Spécialiste en didactologie des langues et des cultures, Dr. Blaise Coovi Djihouessi est le responsable de l’Institut National d’Ingénierie, de Formation et du Renforcement des Capacités des Formateurs (INIFRCF). Bien imprégné du programme ‘’Education à la Santé Sexuelle (ESS)’’, il en donne, dans cette première interview, les contours, les mobiles tout comme les objectifs visés.
Educ’Action : Présentez-nous l’INIFRCF ?
Blaise Coovi Djihouessi : C’est l’Institut National d’Ingénierie, de Formation et du Renforcement des Capacités des Formateurs. Il a été créé en 2014 et nous avons deux grandes attributions. La première est le développement des curricula, tant pour l’Enseignement secondaire général et technique que pour la formation professionnelle. La seconde attribution, c’est le renforcement des capacités des formateurs parce que, lorsque les enseignants sont formés dans les écoles normales qui sont des institutions de formation initiale, il leur faut une formation continue car le monde évolue vite. Nous faisons des renforcements de capacités qui permettent d’actualiser les connaissances des enseignants sur le terrain.
Education Sexuelle ou Education à la Santé Sexuelle, de quoi s’agit-il ?
Tout d’abord, nous ne parlons pas d’Education Sexuelle. C’est important ! Parce que quand on parle de la sexualité, cela regroupe plusieurs concepts. Il y a la sexualisation qui concerne notre façon d’utiliser notre sexe et qui peut inclure la manipulation ou le contrôle des autres. Il y a également la santé sexuelle qui est liée à notre attitude et notre comportement face à notre santé et les conséquences de l’activité sexuelle. Il y a également la sensualité qui concerne le degré de conscience, d’acceptation et de jouissance de notre corps et de celui des autres. L’intimité est aussi un sous-ensemble de la sexualité qui indique jusqu’à quel degré nous sentons et exprimons le besoin de rapprochement face à quelqu’un d’autre. Le dernier concept qu’on aborde quand on parle de sexualité, c’est l’identité sexuelle. Cela correspond à la façon de nous concevoir en tant qu’être sexuel. C’est pour cela qu’au niveau de l’Institut, nous nous limitons à un seul aspect de tout ce que je viens de dire : la santé sexuelle. Donc, nous parlons d’Education à la Santé Sexuelle (ESS). L’Education à la Santé Sexuelle est liée à notre attitude et comportement face à notre santé et les conséquences de l’activité sexuelle.
Pourquoi un programme d’Education à la Santé Sexuelle?
C’est un sujet d’actualité à cause de la prolifération des grossesses en milieu scolaire. Tout est parti d’un constat. Pendant l’année scolaire 2016-2017, sur un effectif de 300.821 filles inscrites dans l’Enseignement Secondaire Général, nous avons enregistré 2.763 cas de grossesses. Cela nous interpelle à plus d’un titre. Nous nous sommes dit qu’il faut aborder cette question parce qu’au moment où on développe des programmes pour maintenir les filles à l’école, il ne faudrait pas que les apprenantes quittent l’école à cause d’un déficit d’informations.
Quels sont les objectifs de ce programme ?
Ce que nous disons, c’est que nous n’interdisons pas les relations sexuelles aux jeunes et nous ne les encourageons pas non plus, mais nous voulons qu’ils aient une sexualité responsable. Il ne faudrait pas qu’ils s’engagent dans cette aventure avec une forte dose d’ignorance qui peut les emmener à subir les conséquences liées aux actes qu’ils posent. Ce programme vient aussi pour aborder le problème lié à l’estime de soi. Quand vous avez l’estime de vous-même, il y a certains actes que vous ne posez pas, car ils sont de nature à vous perturber psychologiquement. Dans le concept d’estime de soi, il y a également le sens de la responsabilité dans tous les actes que l’on pose. Il s’agit d’un programme qui prend en compte les Enseignements Maternel, Primaire, Secondaire Général, Technique et la Formation Professionnelle. Donc, il part de la maternelle en Terminale.
Réalisé par la Rédaction de Educ’Action