Les élèves burkinabé soulagés, ceux du Bénin affligés

Le Président Emmanuel Macron sera en visite à Dakar dès jeudi 1er février 2018 pour un séjour de 48 heures, où il parlera essentiellement de l’éducation.
C’est le web journal français Reuters qui nous apporte l’information. Il précise que le Chef de l’Etat français co- présidera avec son homologue du Sénégal, Macky Sall le sommet sur le financement du Partenariat Mondial pour l’Education (PME).
Macron à Dakar pour promouvoir l’éducation, écrit VOA Afrique qui souligne qu’il s’agit d’une conférence de reconstitution des fonds du PME au cours de laquelle le Président français annoncera officiellement le montant des fonds receuillis auprès des donateurs publics et privés. Une dizaine de Chefs d’Etat africains sont attendus à ce sommet. La star de la musique, Rihana, désormais Ambassadrice du PME est aussi annoncée pour prendre part à la rencontre, indique Reuters.
Au total plus de mille acteurs participeront à ce sommet, espère le site Info Etude.
Après les travaux de la conférence, Emmanuel Macron se rendra, selon le site Info Etude à l’Université Cheikh Anta Diop où il animera un entretien avec les étudiants. Affrontera-t- il les pensionnaires de ce campus comme c’était le cas à Ouagadougou le 11 novembre 2017, s’interroge le site web.
Du Sénégal, rendons- nous au Burkina Faso où le calme est revenu dans le secteur de l’éducation après la longue crise l’ayant secoué. Le gouvernement et les syndicats de l’éducation ont signé un accord de fin crise le dimanche 28 janvier 2018, nous renseigne la Radio France Internationale (RFI).
Les cours ont effectivement repris le lundi 29 janvier, a constaté La Tribune Afrique. Ceci au prix d’un bras de fer opposant le gouvernement à la Coordination Nationale des Syndicats de l’Education depuis octobre 2017, souligne le journal. Avec la fin de la crise, les élèves burkinabé sont soulagés, affirme RFI.
Au Bénin, il n’y a point de soulagement pour les apprenants des écoles primaires, des lycées, collèges et universités de l’Etat. Les enseignants ont entamé ce mardi 30 janvier 2018 la 3ème semaine des grèves.
Educ’Action informe que sur les campus l’intersyndicale de l’enseignement supérieur maintient sa motion et va loin en exposant les vingt conditions pour sauver l’année académique 2017- 2018. Selon leurs propos, rapportés par le journal spécialisé, il n’y aura « pas de reprise des chemins des amphithéâtres avant la satisfaction intégrale et totale de leurs revendications énumérées en vingt points ».
A la grève des enseignants des campus, s’ajoute désormais celle des étudiants. L’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin (Unseb) a aussi lancé un débrayage de 48 heures pour exiger de meilleurs conditions d’étude des étudiants, signale Educ’Action.
Pour La Nouvelle Tribune, c’est un malaise général dans le secteur de l’éducation. Ce sont des grèves aux conséquences fâcheuses et la première, analyse le quotidien de Vincent Folly est le non-respect des calendriers scolaire et académique. Les écoliers, élèves et étudiants désapprennent, les enseignants quant à eux sont oisifs, ajoute le journal.
Des conséquences qui semblent ne pas inquiéter le gouvernement car, remarque La Nouvelle Tribune, il ne s’est pas montré sensible à la crise en cours.
Fin de cette revue de presse, je vous retrouve le mercredi prochain.
Le Président Emmanuel Macron sera en visite à Dakar dès jeudi 1er février 2018 pour un séjour de 48 heures, où il parlera essentiellement de l’éducation. C’est le web journal français Reuters qui nous apporte l’information. Il précise que le Chef de l’Etat français co- présidera avec son homologue du Sénégal, Macky Sall le sommet sur le financement du Partenariat Mondial pour l’Education (PME).
Macron à Dakar pour promouvoir l’éducation, écrit VOA Afrique qui souligne qu’il s’agit d’une conférence de reconstitution des fonds du PME au cours de laquelle le Président français annoncera officiellement le montant des fonds receuillis auprès des donateurs publics et privés. Une dizaine de Chefs d’Etat africains sont attendus à ce sommet. La star de la musique, Rihana, désormais Ambassadrice du PME est aussi annoncée pour prendre part à la rencontre, indique Reuters.
Au total plus de mille acteurs participeront à ce sommet, espère le site Info Etude.
Après les travaux de la conférence, Emmanuel Macron se rendra, selon le site Info Etude à l’Université Cheikh Anta Diop où il animera un entretien avec les étudiants. Affrontera-t- il les pensionnaires de ce campus comme c’était le cas à Ouagadougou le 11 novembre 2017, s’interroge le site web.
Du Sénégal, rendons- nous au Burkina Faso où le calme est revenu dans le secteur de l’éducation après la longue crise l’ayant secoué. Le gouvernement et les syndicats de l’éducation ont signé un accord de fin crise le dimanche 28 janvier 2018, nous renseigne la Radio France Internationale (RFI).
Les cours ont effectivement repris le lundi 29 janvier, a constaté La Tribune Afrique. Ceci au prix d’un bras de fer opposant le gouvernement à la Coordination Nationale des Syndicats de l’Education depuis octobre 2017, souligne le journal. Avec la fin de la crise, les élèves burkinabé sont soulagés, affirme RFI.
Au Bénin, il n’y a point de soulagement pour les apprenants des écoles primaires, des lycées, collèges et universités de l’Etat. Les enseignants ont entamé ce mardi 30 janvier 2018 la 3ème semaine des grèves.
Educ’Action informe que sur les campus l’intersyndicale de l’enseignement supérieur maintient sa motion et va loin en exposant les vingt conditions pour sauver l’année académique 2017- 2018. Selon leurs propos, rapportés par le journal spécialisé, il n’y aura « pas de reprise des chemins des amphithéâtres avant la satisfaction intégrale et totale de leurs revendications énumérées en vingt points ».
A la grève des enseignants des campus, s’ajoute désormais celle des étudiants. L’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin (Unseb) a aussi lancé un débrayage de 48 heures pour exiger de meilleurs conditions d’étude des étudiants, signale Educ’Action.
Pour La Nouvelle Tribune, c’est un malaise général dans le secteur de l’éducation. Ce sont des grèves aux conséquences fâcheuses et la première, analyse le quotidien de Vincent Folly est le non-respect des calendriers scolaire et académique. Les écoliers, élèves et étudiants désapprennent, les enseignants quant à eux sont oisifs, ajoute le journal.
Des conséquences qui semblent ne pas inquiéter le gouvernement car, remarque La Nouvelle Tribune, il ne s’est pas montré sensible à la crise en cours.
Fin de cette revue de presse, je vous retrouve le mercredi prochain.
Esckil AGBO