Les résultats du baccalauréat 2019 sont désormais connus en France. En effet, 88,10% des 743.594 candidats ont tiré leur épingle du jeu au moment où leurs enseignants ont mené une grève de rétention des notes pour attirer l’attention des autorités. A en croire le journal Le Monde, la « crise du bac », comme on l’appelle désormais dans la communauté éducative française, a surpris plus d’un. C’est le cas de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation nationale, qui, au soir du 11 juillet dernier, semblait croire en la fin du mouvement de mécontentement des enseignants. « L’incident est clos. Il est temps de passer à autre chose », a-t-il affirmé quelques minutes avant l’annonce des résultats, alors qu’il s’exprimait en marge de la remise des prix du concours général en Sorbonne, selon le canard Français. Estimant qu’il y a quelque chose de sacrilège dans ce qui a été accompli et qu’il s’agit là d’une tentative de déstabilisation scandaleuse, le ministre a montré toute sa fermeté envers le mouvement, réaffirmant une nouvelle fois que les sanctions contre les grévistes seront prises « au cas par cas ». La grève des notes a laissé des traces dans de nombreux centres de composition dont le ministre dresse le bilan de la situation comme suit : « il y a eu moins de 100 centres d’examens perturbés, sur 1.500, et 30 plus sévèrement que d’autres ».
Adjéi KPONON