Voir le niveau de satisfaction des doléances des travailleurs ; discuter des questions relatives à l’évaluation des enseignants ainsi que de l’avancement des agents de l’Etat et le paiement de leurs arriérés de salaire. Ce sont quelques points inscrits à l’ordre du jour de la deuxième rencontre gouvernement-syndicats annoncé pour se tenir courant cette semaine. Pour une rentrée scolaire 2020-2021 apaisée, le gouvernement prend déjà langue avec les partenaires sociaux en vue de s’accorder les violons sur les conditions nécessaires pour la reprise des classes le 28 septembre 2020. Le premier face-à-face entre les membres du gouvernement et les centrales et confédérations syndicales, tenu le 11 septembre 2020, s’est focalisé sur la situation des aspirants en cours d’emploi. « Les aspirants au métier d’enseignant, en cours d’emploi au primaire et au secondaire, seront reconduits pendant la prochaine année académique (2020-2021) s’ils le souhaitent et leur gestion sera poursuivie par l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) », promet le gouvernement. La nouvelle n’émeut pas entièrement le camp d’en face. Dans un compte-rendu de la séance, le syndicaliste Anselme Amoussou, secrétaire général de la CSA-Bénin renseigne que, le complément de salaire aux aspirants pour la prise en charge pendant les trois mois de vacances et leur participation aux journées pédagogiques des 17 et 18 septembre ainsi que le paiement des primes à leur profit n’ont pas été évoqués. Pour le syndicaliste, ces points sont nécessaires pour une reprise des classes le 28 septembre prochain.
Edouard KATCHIKPE