Sous l’égide de Alassane Seïdou, ministre de la santé, la salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou a abrité dans la matinée du mardi 22 novembre 2016, l’ouverture du 1er congrès de la santé mentale sur le thème : « Sexualité, culture et maladie ». Un congrès qui a réuni, trois jours durant, un parterre de professeurs et de chercheurs venus de plusieurs pays d’Afrique et d’autres continents.
«Informer les professionnels sur l’intrication entre la sexualité, la santé et la maladie, confronter les compétences et les expériences liées à la sexualité et la culture dans les pratiques de soins; qu’elles relèvent de la psychiatrie, de la socio-anthropologie, de la sexologie, de la gynécologie, de l’endocrinologie ou de la cardiologie ». Tels sont les objectifs que s’est assigné le département de la santé mentale de la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université d’Abomey-Calavi afin de traiter et de voir autrement la santé liée à la sexualité, à la culture et à la maladie. A l’occasion, Magloire Gansou, président du comité d’organisation, a survolé les raisons à l’origine de l’organisation du congrès tout en remerciant sponsors, partenaires techniques et financiers ayant soutenu l’initiative de la gestation à l’accouchement. « Le comité d’organisation du congrès se réjouit de vous accueillir au Bénin, terre de culture et de tradition, pays de danses royales », a dit Magloire Gansou pour souhaiter la bienvenue à ses hôtes. Pour Josiane Ezin Houngbè, chef du département de la santé mentale à la Faculté des Sciences de la Santé du Bénin, « le présent congrès va permettre d’avoir plus de lumière sur la thématique de sexualité, de culture et de maladie ». A en croire Pierre M’pélé, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Bénin « la santé mentale est importante, mais il reste ici et ailleurs dans le monde, un long chemin à parcourir pour lui donner sa place ». Aussi, a-t-il profité de l’occasion pour rassurer les uns et les autres de l’engagement de l’OMS à soutenir toute initiative entrant dans le cadre de la bonne santé mentale. Alassane Seïdou, ministre béninois de la santé, après avoir passé en revue le pourcentage des troubles liés à la santé, déclare : « mon département ministériel et tout le gouvernement s’attèlent à chercher des réponses idoines aux souffrances des populations en général et des malades mentaux en particulier ». Plusieurs autres sous-thèmes ont meublé ces trois jours d’intenses, de fructueux échanges et de partage d’expériences autour du thème central du congrès. Il s’agit de : genre, santé et culture ; culture et maladie ; sexualité et médecine ; éducation et sexualité, pour ne citer que ceux-là.
Enock GUIDJIME (Stg)
