Les mutations des enseignants pour nécessité de service, intervenues le 31 octobre 2016 ne sont pas du goût de l’Intersyndical des enseignants contractuels du secondaire. Suivant les explications de Alexandre Adjinan, porte-parole de l’Intersyndical, l’Arrêté 1992-370 du 28 avril 1992 portant réglementation de la politique de mutations du personnel enseignant, précise clairement que les mutations doivent intervenir au moins un mois avant la date officielle de la rentrée. C’est vrai, ajoute-t-il, que l’article 7 du même Arrêté mentionne que les réajustements peuvent s’opérer pendant le premier trimestre, mais ces réajustements doivent concerner un petit nombre compris entre 10, 15 ou 20. L’article 10 du même Arrêté, poursuit-il, indique que seuls ceux qui ont déjà bouclé 3 ans au poste peuvent être mutés. Mais malheureusement, déplore le porte-parole de l’Intersyndical des enseignants contractuels du secondaire, des enseignants ayant fait seulement un an ou deux ans au poste ont été mutés. C’est une situation qui, selon le syndicaliste, bloque l’évolution des activités pédagogiques et ceci pendant pratiquement tout le premier trimestre, qui est le trimestre le plus long ou les enseignants évoluent dans l’exécution des programmes dans leurs disciplines respectives. « Les établissements tournent au ralenti parce que les emplois du temps sont faits et refaits », se désole-t-il avant d’ajouter que ceux qui ont procédé à ces mutations ne veulent pas de la bonne marche de l’Ecole béninoise. « Mutés les gens en quantité industrielle à pareil moment n’est pas une bonne chose », signale-t-il avant d’exiger que toutes ces mutations soient reprises.
E. K