Quatre questions à Pascal Goin, directeur du Campus Numérique de Montereau : « Cette École des Métiers du Numérique tombe à pic avec de nouveaux enjeux et de nouvelles orientations » - Journal Educ'Action - Éducation au Bénin et dans le monde

Quatre questions à Pascal Goin, directeur du Campus Numérique de Montereau : « Cette École des Métiers du Numérique tombe à pic avec de nouveaux enjeux et de nouvelles orientations »

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Le Bénin dispose désormais d’une école publique dédiée au numérique. Située non loin Centre Hospitalier Universitaire Psychiatrique Jacquot à Fidjrossè, l’École des Métiers du Numérique (EMN) est le fruit du partenariat entre entreprises, trésor français et campus Numérique de Montereau. Educ’Action a mené une interview avec Pascal Goin, directeur du Campus Numérique de Montereau. Lisez plutôt !

Educ’Action : L’École des Métiers du Numérique ouvre désormais ses portes aux usagers. Que pensez-vous de cette action ?

Pascal Goin : L’ambition du Bénin autour du volet numérique est d’actualité parce qu’il y a un volet économique, social et sociétal. Tout arrive à point nommé. Cette École des Métiers du Numérique tombe à pic avec des nouveaux enjeux et de nouvelles orientations. L’École des Métiers du Numérique, avec l’infrastructure du réseau, a son importance parce que ce sont des constructions autour des réseaux du télécom. Il n’y a pas de meilleures architectures quand on a une bonne fondation pour enfin ériger un immeuble, des habitations pour faire une ville connectée et durable.

Quel a été votre apport dans la création de l’École des Métiers du Numérique ?

Nous sommes arrivés sur ce projet en tant qu’expert en ce qui concerne la partie télécom, surtout l’ingénierie de formation. Donc, nous avons apporté toutes nos compétences, tous nos savoirs autour de l’ingénierie du réseau, de l’ingénierie de formation pour créer un parcours de formation certifiant, adapté à l’économie locale du territoire.

Quelles difficultés ont surgi dans la mise en œuvre de ce projet devenu une réalité aujourd’hui ?

Il n’y a pas de projet sans difficultés. Les difficultés sont à tous les niveaux. Mais l’important, c’est l’engagement qu’on avait tous. C’est le même engagement partout, c’est le même objectif et cela été une vraie réussite. Après, les discussions sont d’ordre sociétal, économique parce qu’il faut trouver la bonne filière, les bons métiers, la réponse aux entreprises. C’était cela la grande difficulté. Donc, nous sommes pénalisés dans nos choix par rapport à notre projet.

Pensez-vous que l’École des Métiers du Numérique à ce qu’il faut pour amorcer le développement du numérique au Bénin ?

Je pense qu’au-delà d’avoir ce qu’il faut, le Bénin a l’envie et c’est ce qu’il y a de plus important. C’est d’avoir l’envie, c’est d’être motivé. Je pense que la réussite d’un projet ne tient qu’à deux choix : il y a la motivation et le respect de l’engagement sur les objectifs qu’on s’est fixés. Le Bénin fait partie de ces pays où il y a cette véritable envie, un véritable engagement.

Propos recueillis par Enock GUIDJIME

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