Le Cercle d’Expertise, de Formation, d’Action et d’accompagnement Social et d’Education (CEFASE-ONG) s’engage à accompagner le Fonds d’Aide à l’Alphabétisation et à la Promotion des Langues Nationales (FAAPLN) dans la mobilisation des ressources financière et matérielle pour l’atteinte de sa vision d’alphabétisation en faveur de la gent féminine. Président du CEFASE-ONG, Assah Gustave apporte des précisions sur cette convention de partenariat. Lisez Plutôt !
Educ’Action : Que pouvez-vous nous dire au sujet du CEFASE-ONG ?
Gustave Assah : Le Cercle d’Expertise de Formation d’Action et d’accompagnement Sociale et d’Education (CEFASE) est une ONG créée en janvier 2018 et enregistrée officiellement au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique en 2021. Elle intervient dans les domaines tels que l’éducation, la gouvernance, les études et la recherche, la formation, l’accompagnement social, les droits humains, la santé, l’hygiène et l’assainissement. C’est fort de ces domaines d’intervention dont le point central est l’éducation, que nous avons entrepris des démarches, en vue de contribuer efficacement à l’épanouissement des populations en appui au gouvernement.
Parlez-nous de l’intervention de CEFASE-ONG dans le secteur de l’éducation ?
Nous intervenons dans l’éducation au développement, l’éducation à l’action citoyenne, l’éducation au processus qui permet de conduire des initiatives pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Les ONG ont compris le mot d’ordre des Nations Unies qui recommandent de ne laisser personne en rade. Aujourd’hui, nous avons ciblé les femmes et les filles qui constituent les couches les plus vulnérables. On a l’habitude de dire que la pauvreté a un visage féminin. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Nous avons compris que c’est l’éducation qui est au cœur de cette cible qu’il faut attraper pour atteindre le processus de développement en collaboration avec le gouvernement qui a ciblé cela comme activité à entreprendre. C’est une chose importante pour le CEFASE-ONG de s’engager à collaborer avec le gouvernement dans la recherche des initiatives, des ressources et moyens nécessaires à mettre en œuvre pour pouvoir aller plus loin dans ce processus. Nous nous engageons avec plusieurs experts. Nous allons explorer les possibilités et nous allons essayer d’acquérir les moyens qu’il faut pour accompagner le gouvernement, notamment à travers son PAG, qui nous permet dans sa phase 2, d’atteindre ces objectifs de développement.
Quel sens revêt la convention de partenariat de CEFASE-ONG avec le FAAPLN ?
Cette convention de partenariat témoigne d’un acte fort. Je dirai de l’action entreprise par les deux organisations dans le but de parvenir à une action collective qui puisse permettre à notre organisation de témoigner de son rôle d’actions auprès des populations. Cette convention de partenariat relative à l’éducation des filles et des femmes constitue un défi majeur pour notre organisation qui ne ménagera aucun effort pour l’atteinte des objectifs. Notre intervention se situe dans la mobilisation des ressources auprès des PTF au profit des programmes et des projets d’alphabétisation des filles et des femmes dans les 12 départements du Bénin. Il sera question aussi de définir des engagements et des modalités de coopération pour l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des projets et programmes conjoints d’alphabétisation et d’éducation des adultes au profit des filles et des femmes.
De façon opérationnelle, en quoi va consister votre intervention dans le cadre de ce partenariat ?
Il s’agira de s’asseoir avec une équipe de travail qui a commencé à travailler avec le Ministère et avec laquelle, nous avons déjà fait plusieurs séances au CEFASE-ONG. Nous avons eu aussi des séances au Ministère et c’est d’ailleurs le fruit de ces travaux qui a abouti à ce partenariat avec un certain nombre d’acquis, un certain nombre de niveau de responsabilité que nous allons mettre en jeu pour aller plus loin. C’est aussi notre possibilité à pouvoir mettre en place un dispositif de suivi-évaluation pour voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché. ce qu’on capitalise pour les prochaines étapes, notamment dans le suivi de ces actions.
Propos recueillis par Edouard KATCHIKPE