Professeur Dodji Amouzouvi à propos des examens nationaux de Licence et de Master : « Le Comité de suivi a décidé de repousser les échéances d’un mois » - Journal Educ'Action - Éducation au Bénin et dans le monde
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Professeur Dodji Amouzouvi à propos des examens nationaux de Licence et de Master : « Le Comité de suivi a décidé de repousser les échéances d’un mois »

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Bientôt les examens nationaux de Licence et de Master pour les candidats des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur au Bénin. Seulement à quelques jours du démarrage de ces examens, les échéances initialement retenues ont été repoussées, chacune, d’un mois. C’est pour en comprendre les raisons officielles que nous avons rencontré pour les candidats et parents d’étudiants, le Directeur des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur, dans l’après-midi du vendredi 05 juillet dernier, à son bureau à Kindonou. Avec le Professeur Dodji Amouzouvi, nous avons fait le tour d’horizon des préoccupations touchant à sa direction. Lisez plutôt !

Educ’Action : Pourquoi le report des dates des examens nationaux de Licence et de Master ?

Prof Dodji Amouzouvi : Je voudrais informer les candidats, les jeunes amis, les parents d’étudiants et tous ceux qui sont concernés qu’en raison des nombreuses demandes d’indulgence adressées à l’autorité, en raison des réglages techniques et des possibilités que les structures en charge de l’organisation des examens nationaux de Licence et de Master peuvent faire, madame la ministre a instruit pour que nous puissions voir comment nous réagirons favorablement à ces demandes. Il faut avouer qu’il y avait quelques problèmes structurels ou quelques problèmes pratiques et le Comité de suivi des examens nationaux ayant examiné toutes les demandes, a décidé de repousser toutes les échéances d’un mois. C’est ça qui fait que les dossiers ont continué par être déposés à la Direction des Examens et Concours jusqu’au vendredi 05 juillet dernier, dernier délai. Si à cette date, quelqu’un n’a pas déposé son dossier, on ne peut plus rien faire pour lui. Du coup, les examens aussi vont commencer en fin juillet et vont en août-début septembre. Je crois que les choses sont désormais très claires. La demande d’indulgence a été faite et favorablement étudiée et acceptée. Du coup, nous avons repoussé toutes les échéances d’un mois.

A quelle date précise démarrent les examens ?

Je n’ai pas exactement la date parce que le calendrier tant qu’il n’est pas signé par l’autorité, on ne se hasarde pas à avancer une date. Mais une fois que nous avons dit qu’il y a un mois de plus qui s’en est ajouté, il faut s’attendre à ce que les premiers examens de Licence aient lieu vers la fin de juillet ou début août et qu’autour de la mi-août, les examens de Master puissent avoir lieu. Globalement, c’est ça. Mais je le dis encore sous réserve de ce que l’autorité puisse signer le calendrier qu’on lui a soumis. En attendant cela, il faut continuer par préparer les enfants pour les examens.

Est-ce que tout est fin prêt pour que les examens aient lieu dans de meilleures conditions comme par le passé ?

Tout est fin prêt pour que les examens de cette année aient lieu dans de meilleures conditions. L’autorité ministérielle veille au jour le jour à cela. Les expériences du passé font que la machine est complètement bien rodée et bien huilée, les acteurs sont bien déterminés, c’est un travail républicain, c’est un travail citoyen, c’est un travail de souveraineté, et nous sommes tous embarqués pour que le Bénin reste la lumière en matière d’organisation d’examens nationaux en Licence et Master.

Où en êtes-vous aujourd’hui par rapport à l’assainissement de l’environnement des EPES au Bénin ?

Le travail d’assainissement se poursuit. Nous sommes à la veille et quand on dit veille, c’est la vraie veille de la publication de la liste 2019-2020 des établissements agréés. Nous avons eu plus de 80% déjà de retour de ce qui nous bloquait, c’est-à-dire les enquêtes de moralité. Donc, tout est mis en place pour que des mois à l’avance, et étudiants et parents d’étudiants sachent qui est qui dans le secteur des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES) et vers où aller. Ils ont suffisamment le temps à l’avance pour faire les meilleurs choix possibles.

A quand la publication de ces listes pour permettre aux nouveaux bacheliers de faire les meilleurs choix ?

Ce ne serait pas longtemps après la proclamation des résultats du Baccalauréat. Les bouchées doubles sont mises. Dans quelques jours, autour de la proclamation des résultats du Bac, vous aurez les résultats. Je me réserve parce qu’il ne me revient pas de publier. C’est la Commission qui travaille, ensuite, c’est le Conseil Consultatif qui se réunit et puis après l’autorité prend ses responsabilités. Mais d’ici une dizaine de jours au grand maximum, les travaux seront déposés sur la table du ministère et la date de publication sera fixée.

Que dire pour conclure cet entretien ?

C’est de souhaiter beaucoup de courage et une bonne chance à nos amis candidats pour les échéances à venir. Nous voyons aujourd’hui le bout du tunnel en termes d’assainissement de l’environnement des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur et il me plait de dire avec insistance qu’avec la vision donnée par le gouvernement et avec le leadership de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le soleil qui se lève sur les structures privées d’enseignement Supérieur, va amener beaucoup plus de chaleur, beaucoup plus d’assainissement. Je crois bien qu’il n’est pas exagéré de dire que le secteur privé donnera des leçons au secteur public des structures d’Enseignement Supérieur au Bénin.

Propos recueillis par Romuald D. LOGBO & Jules A. LOKO (Stg)

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