Proclamation des résultats des examens du CEP, BEPC, BAC 2019 : Une épopée éducative avec des taux d’admissibilité fascinants (Le fruit des réformes et de la complicité entre acteurs, partenaires sociaux et gouvernement) - Journal Educ'Action - Éducation au Bénin et dans le monde

Proclamation des résultats des examens du CEP, BEPC, BAC 2019 : Une épopée éducative avec des taux d’admissibilité fascinants (Le fruit des réformes et de la complicité entre acteurs, partenaires sociaux et gouvernement)

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Pour une fois, saluons les performances de nos apprenants, candidats aux examens de fin d’année, en l’occurrence le Certificat d’Etudes Primaires (CEP), le Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) et le Baccalauréat 2019. A l’aune des résultats délibérés et proclamés par les instances compétentes, on peut bien se réjouir de cette prouesse qui marque la rupture avec les distorsions éducatives, longtemps décriées par nous tous, acteurs de l’école, partenaires sociaux, parents d’élèves et gouvernants. Progressivement, l’école béninoise refait sa santé, une toute nouvelle qui renoue avec la prise de conscience de tous, l’engagement des uns et des autres à léguer un système éducatif plus performant et rayonnant en termes de résultats. Et ces résultats sont bien là, succédant des années de balbutiements en matière d’approche, de pédagogie, de méthodologie et de rythme dans la livraison du savoir. Pour cette année 2019, une année scolaire sans anicroche, 84,18% des tout petits ont pu royalement décrocher le CEP contre 67,54% l’année dernière. Pour le BEPC, 56,72% contre 28,63% en 2018, ont effectivement réussi. Et la toute dernière en termes d’information, c’est bien le baccalauréat qui offre au sous-secteur supérieur 50,10% d’admis alors que l’an dernier, ils atteignaient seulement 33,43%. Des motifs donc de satisfaction qui reviennent prioritairement aux candidats admis, à leurs parents, aux enseignants et encadreurs, aux partenaires sociaux, à la presse surtout celle spécialisée éducation et in fine au gouvernement à travers ses institutions ministérielles en charge des différents ordres de l’enseignement.

Des clés du succès…

A pareille occasion, il est loisible de décerner des lauriers aux parties prenantes, à tous les artisans de la réussite. Des hommes, des femmes, des institutions et des réformes mises en place ont sûrement permis d’en arriver là, même si à dire vrai, nous n’aurons aucun mérite, dès à présent, de s’endormir sur nos lauriers. Les défis étant encore et encore nombreux et énormes dans l’espoir de bâtir un système éducatif plus performant et une Ecole de qualité à laquelle on sera fier d’obtenir une certification ISO 9001 v 2015. En effet, ces taux de réussite en nette progression et amélioration sont le fruit, entre autres, du bon déroulement des activités académiques tout au long de l’année scolaire. Je voudrais faire allusion à l’accalmie, une année scolaire sans débrayage qui découle, nul doute, de la qualité des relations entre partenaires sociaux et les ministres en charge de l’éducation, et par extension l’ensemble du gouvernement. Avant l’amorce de la rentrée scolaire 2018-2019, diverses primes ont été payées à temps boostant la quiétude et la paix psychologique des enseignants, à tous les niveaux. Les subventions scolaires, tout doucement et progressivement, ont été mises en place pour permettre le bon fonctionnement des établissements scolaires. Des formations et renforcement de capacités des enseignants sont aussi organisés pour relever leur niveau. Sans occulter la dynamisation de la politique des cantines scolaires qui impactent désormais plus d’apprenants que par le passé, même si la qualité des mets servis peut toujours faire objet de contradictions ça et là. D’autres réformes conduites ou en cours d’expérimentation portant les marques du gouvernement de la ‘’Rupture’’ ont aussi contribué à cette épopée éducative avec des taux d’admissibilité fascinants. Il est à souhaiter que cette performance éducative retrouvée après des mois et années d’efforts et de sacrifices, perdure dans le temps et la durée pour une bouffée d’oxygène du système qui n’en demande pas mieux. Cette qualité du ‘’partnership’’ entre acteurs de l’école et autorités ainsi que le climat du système en général doivent aller en se renforçant pour toujours permettre de chanter des berceuses stimulantes à la gloire de l’Ecole béninoise.

Serge David ZOUEME

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