Ils sont au total 19 vaillants hommes et femmes artisans, innovateurs et chercheurs émérites d’Afrique et deux grands noms du showbiz béninois à recevoir les honneurs de l’Organisation non gouvernementale « Ifè Africa ». La cérémonie de distinction et de remise des attributs a eu lieu le samedi 23 avril 2022 à Majestic à Cadjehoun en présence de personnalités politico-administratives du Bénin, des lauréats, de leurs amis et de leurs familles respectives.
C’est à la faveur d’un dîner de gala que le Père Arnaud Eric Aguenounon et les dix-huit (18) autres compères lauréats de la 11ème édition des oscars de l’Artisanat, de l’innovation et de la recherche en Afrique sont entrés en possession de leurs trophées et autres attributs de disctinction. Un trophée, une attestation et un tableau d’art personnalisé. C’est la gratification distinctive revenue à chacun des lauréats identifiés comme acteurs de développement dans la société béninoise. Pour le Comité d’organisation de la cérémonie parrainée par Faustin Dahito, l’Ong Ifè Africa a porté son choix sur l’Abbé Arnaud Eric Aguénounon, Philosophe politique, Ecrivain-Essayiste et Président de la Fondation «Jean Chrysostome », parce qu’il aura positivement impacté sa communauté à travers ses différentes œuvres livresques, à travers son combat sociopolitique pour la restauration des valeurs, et à travers ses réflexions prononcées pour une société vertueuse soucieuse du bien-être social. A cela, s’ajoute, aux dires des organisateurs, sa veille citoyenne que le récipiendaire assure par ses contributions de qualité sur les plateaux de radio et de télévision. Ange Chidas, Président de l’Ong Ifè Africa, a fait savoir aux invités présents à la cérémonie de distinction que ces hommes et femmes artisans, innovateurs et chercheurs émérites d’Afrique « sont des hommes et des femmes, qui, par leur savoir et savoir-faire, impactent la communauté, leur pays, voire l’Afrique ». Quant au parrain de l’événement, Faustin Dahito, il a précisé que ces lauréats « sont de ceux qui portent encore sur leurs épaules, l’espoir de ce continent à la croisée des géopolitiques, des géostratégies qui l’ébranlent et qui « se battent au quotidien pour changer le visage de l’Afrique ». Avant de leur revêtir de leurs attributs de circonstance, Faustin Dahito s’est solennellement adressé aux récipiendaires devant invités, amis et parents en ces termes : « Chers Lauréats, vous devez donc prendre conscience de votre importance dans la communauté et des enjeux qui reposent sur vos épaules. Votre apport est déterminant pour relever le défi du développement du continent africain dans toutes ses dimensions ».
Une fois sa distinction entre les mains, le religieux, le Père Arnaud Eric Aguénounon a d’abord tenu avec insistance à rendre « grâce à Dieu pour le don de la vie, le don généreux de la vie et l’appel au sacerdoce ». De ses premières déclarations, l’on pouvait entendre : « En m’appelant au Sacerdoce, il ne m’a pas arraché tout ce que je pourrais faire, ce que je suis intrinsèquement ». Aussi, n’a-t-il pas manqué de dédier sa distinction aux membres de sa famille biologique ainsi qu’à deux de ses formateurs au Collège Catholique Père Aupiais, à titre posthume.
Créée il y a au moins dix ans, l’Ong Ifè Africa qui veut dire « L’amour de l’Afrique » est enregistrée sous le N°2014 /665/Atlantique-Littoral/SG/SAG/Association du 02 septembre 2014 et est dirigée par un bureau de cinq membres dont le président actuel est Ange Chidas. Apolitique, la vision de cette Organisation non gouvernementale est de constituer le meilleur réseau des Artisans, Innovateurs et Chercheurs émérites d’Afrique qui impactent le continent. Quant à la mission de l’Ong Ifè Africa, elle veut être une organisation qui révèle au monde entier les Artisans, Innovateurs et Chercheurs émérites du continent africain.
Dédicace de la distinction à titre posthume
Président de la Fondation « Jean Chrysostome », le Père Arnaud Eric Aguénounon, a dédié le trophée qu’il a obtenu à deux de ses enseignants qui ont été, pour lui, un modèle au Collège Catholique Père Aupiais et qui ont rejoint la félicité céleste. Il s’agit du Professeur René Nicéphore Avognon, Professeur certifié d’Histoire-Géographie, porte-parole d’Amnesty international avec qui, il a commencé le militantisme à l’âge de 14 ans et Vincent Foly, Professeur au Collège Catholique Père Aupiais et ex-Directeur de Publication du journal « La Nouvelle Tribune » qui l’a «incité à écrire dans la presse » et qui lui « disait mon Père, quand on écrit des essais, ça reste à la librairie Notre Dame, très peu achètent mais quand on publie une page dans une tribune, dans un journal, c’est davantage lu ».
« Je rends grâce à Dieu pour les parents qu’Il m’a donnés, qui m’ont instruits, pour ma famille biologique qui m’accompagne. Je rends grâce à Dieu d’être de Setto de par mon Père et de Porto-Novo de par ma mère. Je remercie l’Ong Ifè Africa pour son amitié, pour son accompagnement », a affirmé le Philosophe politique. Pour le Père Arnaud Eric Aguénounon, « être prêtre, écrivain engagé pour les questions sociopolitiques et être fondateur d’une Fondation, ce mariage, cette union n’est toujours pas facile ». C’est pour cela qu’il a fait savoir qu’il « compte sur l’appui et le socle du Seigneur ».
Qui est Arnaud Eric Aguénounon ?
Prêtre de l’église catholique romaine, Arnaud Eric Aguénounon est Philosophe politique, écrivain-essayiste béninois. Actuellement, il est Professeur résident et formateur au Grand Séminaire de Philosophie Saint Paul de Djimè à Abomey. Bien connu du paysage politique au Bénin, il est auteur de plusieurs articles de presse. Homme des Lettres, il compte à son actif, plusieurs essais. Au nombre de ceux-ci, ‘’La frénésie du messianisme, Balises éthiques contre les lâchetés et marasmes politiques’’ ; ‘’La Soif du pouvoir, Regard éthique sur des manœuvres politiques au Bénin’’ ; ‘’Lumière sur les racines organiques des peurs au Bénin’’.
L’abbé Arnaud Eric Aguénounon est par ailleurs le promoteur de la Fondation Jean Chrysostome. Une Fondation, qui, composée de plusieurs personnes ressources, vise notamment, entre autres : à anticiper sur les crises sociales, à détecter les problèmes sociaux, à les analyser et à proposer des actions concrètes pour les résoudre en temps réel ; à s’engager dans le social au cœur de la cité pour accompagner les couches les plus fragiles en milieu urbain et en milieu rural ; à poser des actions de développement avec des communautés de base ou avec des ONGs et associations dans le but de susciter le développement à la base.
Romuald D. LOGBO & Destin SOVIMI (Stg)