Le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP), de concert avec les Ong partenaires Aide et Action International Afrique et Plan International Bénin, a organisé, le jeudi 11 février 2021 au Chant d’Oiseau de Cotonou, l’atelier d’évaluation de mise en œuvre des projets d’établissement et contrats de performance des établissements du Projet d’Appui à l’Enseignement Secondaire au Bénin (PAESB), dans les départements de l’Atlantique, du Littoral, de l’Atacora et de la Donga. A l’heure du bilan de la mise en œuvre du volet « Mobilisation sociale » dudit projet, des résultats significatifs sont obtenus pour davantage améliorer la scolarisation des apprenants, surtout des filles dans le Secondaire.
261 collèges d’enseignement général des départements de l’Atlantique, du Littoral, de l’Atacora et de la Donga ont bénéficié du volet « Mobilisation sociale » du PAESB. Après 18 mois de mise en œuvre, avec la forte implication des Ong opératrices, plusieurs acteurs cibles de la chaîne éducative du sous-secteur secondaire ont été impactés par les nombreuses actions et réalisations au plan éducatif et communautaire de ce volet pour, mieux que par le passé, améliorer le pilotage, la gestion des établissements scolaires du public ainsi que l’accès, la rétention et la scolarisation des apprenants, surtout les filles.
A la lumière des chiffres rendus publics par les organisateurs de l’atelier, 102.747 élèves dont 46.639 filles sont directement impactés par ce volet « Mobilisation sociale » du PAESB. De façon indirecte, 756 professeurs de collèges d’enseignement général, 1.188 membres des Associations des parents d’élèves, des cercles de réflexions des femmes ainsi que 1.620 femmes sont également enrôlés.
Pour le Responsable de Développement de la Mission, Territoire Bénin, Côte d’Ivoire et Togo de l’Ong internationale Aide et Action, Berthe Tehou, d’importants autres résultats sont obtenus au terme du volet « Mobilisation sociale » du PAESB. Elle évoque, entre autres, la sensibilisation accrue des parties prenantes au nombre desquelles les directeurs, les censeurs, les surveillants généraux, les comptables, les enseignants, les élèves, les vendeuses des établissements publics ciblés ainsi que les APE ; la mise en place des équipes vie sociale et des comités de gestion des établissements ainsi que le renforcement de leurs capacités sur leurs rôles et responsabilité, et la gestion participative au niveau des collèges ; la formation des bureaux APE sur leurs rôles et responsabilité, la gestion participative pour accompagner le processus de mise en place des projets d’établissement ; la tenue de concertations régulières avec la participation des membres de COGES et membres des Gouvernements scolaires, ainsi que le suivi des collèges dans l’organisation des actions de lutte contre les abandons scolaires, et l’organisation des travaux dirigés et/ou des cours de renforcement en mathématiques et en français au profit des élèves en difficulté, structurés en clubs d’excellence. Elle a, pour finir, plaidé pour la pérennisation des acquis. Wilfrid Djènontin, Coordonnateur national du PAESB, a insisté sur l’intérêt du projet pour le gouvernement béninois. « Le PAESB est l’un des projets phares du gouvernement pour renforcer le dispositif d’encadrement pédagogique, l’accès et la rétention scolaire des élèves, surtout filles. Au nombre de ses axes d’intervention, figure le volet Mobilisation sociale qui vise à renforcer l’implication des communautés dans la gestion des établissements pour améliorer les résultats scolaires », a-t-il précisé avant de remercier l’Afd pour sa contribution financière et les Ong partenaires.
Au terme de cet atelier qui s’est poursuivi en travaux de groupes, des recommandations sont formulées par les participants, en majorité des directeurs et censeurs d’établissements secondaires publics, pour l’atteinte des objectifs.
Serge David ZOUEME