Migrations transfrontalières et défis sécuritaires : Le LARRED-UAC en fait une préoccupation majeure - Journal Educ'Action - Éducation au Bénin et dans le monde
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Migrations transfrontalières et défis sécuritaires : Le LARRED-UAC en fait une préoccupation majeure

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«Plus d’une centaine de communicateurs de différents niveaux, de disciplines des sciences sociales et autres et d’horizons géographiques divers de notre région et d’ailleurs sont attendus pour prendre part aux travaux organisés autour des différents axes ». C’est par ces mots que le Dr Nadia Fogny Fanou, représentante du recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) a procédé à l’ouverture du colloque international. Lequel colloque tenu du jeudi 12 au samedi 14 janvier à l’amphi Idriss Déby Itno de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), est axé sur le thème : «Migrations transfrontalières et défis sécuritaires en Afrique ». Organisé par le Laboratoire d’Analyse et de Recherche Religions, Espaces et Développement (LARRED) de l’UAC , ce colloque a connu la présence de plusieurs enseignants-chercheurs venus des quatre coins du monde, des partenaires techniques et financiers et des étudiants de l’UAC.
« Les crises sociopolitiques, les calamités naturelles et autres situations d’instabilité mettent des millions de population sur des routes migratoires. Les régions du monde et surtout les pays africains sont confrontés à d’énormes difficultés liées au phénomène migratoire », a dit le Dr Joseph Sahgui, président du comité d’organisation lors de cette rencontre scientifique. Pour le professeur Dodji Amouzouvi, président du comité scientifique, « les questions de migrations avec les nombreux facteurs parfois équivoques sont le fruit d’un choix volontaire qui entraîne ainsi un enrichissement à partir des contacts humains qui conduisent les hommes vers les hommes ».
Saluant à son tour l’organisation de ce colloque, le professeur Placide Clédjo, directeur de l’Ecole Doctorale Pluridisciplinaire « Espace, Culture et Développement » rappelle les éventuelles causes des migrations. « Les communautés humaines sont à priori rattachées à leurs terres d’origine. Cet attachement peut être handicapé à un moment donné par diverses raisons notamment la gouvernance répressive, la pauvreté, le chômage, les catastrophes naturelles, le changement climatique et l’humanisation croissante », a-t-il affirmé. Plusieurs communications ont meublé cette rencontre d’envergure nationale et internationale. Pour précision, la communication inaugurale assurée par le professeur titulaire Nassirou Bako Arifari porte sur : « migrations, frontières et dynamique de transversalité ».

Enock GUIDJIME

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