Sensibilisation à travers des supports à placer dans les écoles et/ou dans les salles de classe, IEC grand public au mât, briefing d’échange avec les apprenants et enseignants. Ce sont les activités qui meublent chaque année, et ce depuis 2017, les classes Ramsar organisées par le Cercle International pour la Promotion de la Création (CIPCRE-Bénin). Pour le compte de la célébration de l’édition 2023 de cette journée, c’est le Collège d’Enseignement Général de Késsounou-Kodonou dans la commune de Dangbo, qui a abrité, le jeudi 02 février, la première classe Ramsar de l’année. Selon Thierry Assogba, coordonnateur de programme au CIPCRE- Bénin, les classes Ramsar font partie intégrante de la campagne de sensibilisation et d’éducation environnementale pour la restauration du site Ramsar 1018. « L’objectif est de sensibiliser la jeunesse scolaire sur les zones humides en général et la convention Ramsar, les changements climatiques et l’urgence de la restauration du site Ramsar 1018 / Sous-bassin de la basse et moyenne vallée de l’Ouémé (BMVO) », a-t-il renseigné.
La classe Ramsar au CEG Kessounou- Kodonou, la première de l’année, a été animée sur le thème de l’année intitulé : « Il est urgent de restaurer les zones humides ». Au détour de la communication présentée sur le thème, Déo-Gratias Kodjo, assistant technique en éducation environnementale, a mis en exergue l’urgence de mettre fin à la destruction et de réhabiliter les zones humides. Raison pour laquelle, poursuit-il, il est donc impérieux de sensibiliser l’opinion nationale et mondiale sur les zones humides afin d’inverser leur disparition rapide et d’encourager les actions de conservation et de restauration.
Au terme de la présente de la classe Ramsar, une trentaine de plants ont été mis en terre pour contribuer au reboisement de l’établissement, et par ricochet, du site Ramsar 1018 / Sous bassin de la BMVO.
Obed SAGBO (Coll)