Sur initiative de l’Ong Mi-Onon, la Journée internationale de la femme rurale a été célébrée, le samedi 15 octobre 2016, au Business Promotion Center d’Abomey-Calavi. A l’occasion, les femmes venues de plusieurs contrées du pays ont marqué d’un cachet spécial cette célébration.
Foire des produits agricoles des femmes rurales, communications sur l’importance de la valorisation de la femme rurale et la gestion de la tontine en milieu rural : cas du Adogbè, lancement du site Mi-Onon pour la promotion en ligne des activités menées par les femmes dans les campagnes. Ce sont les activités phares qui ont meublé la célébration de la première édition de la Journée internationale de la femme rurale au Bénin. Organiser une journée pour célébrer ces amazones du monde rural, estime Meggy D’Almeida, la responsable de l’Ong Mi-Onon, participe au développement de la communauté et du Bénin. Longtemps considérées comme des personnes qui sont juste destinées à la maternité, remarque-t-elle, les femmes rurales contribuent amplement à la vitalité de l’économie béninoise. Raison pour laquelle l’Ong Mi-Onon a jugé utile d’honorer ces femmes rurales à travers cette journée spéciale dédiée à elles par l’Organisation des Nations Unies. Venues des communes de So-ava, de Tori, d’Abomey-Calavi et d’autres du Bénin, les femmes rurales ont passé des moments agréables de retrouvailles et surtout de réflexions autour des maux qui entravent leur épanouissement. Pour une première édition, avoue Meggy D’Almeida au terme de l’événement, la panique a fini par céder place à l’espoir. Mais au finish, c’est une satisfaction pour elle de savoir que les femmes ont accueilli avec joie et enthousiasme l’événement. Félicitant l’Ong Mi-Onon pour cette initiative louable, Emérico Adjovi, le parrain de l’événement a fait la promesse d’apporter plus de soutien lors des prochaines éditions. Une cérémonie de vente à l’américaine d’un coffret de produits agricoles a clos cette célébration. Un coffret remporté par le journal Educ’Action, qui l’a gracieusement offert aux enfants du Carrefour d’Ecoute et d’Orientation de l’Enfant en situations difficiles (CEO) d’Akassato.
Edouard KATCHIKPE