Le cabinet Mak’Son Inter met sur le marché de l’emploi, une trentaine de diplômés en maintenance électronique. Placée sous la coupole de René Akakpo, entouré pour la circonstance des enseignants du groupe Mak’Son Inter, la cérémonie officielle de remise de diplômes qui s’est déroulée le vendredi 07 octobre dernier au quartier Gbégamey, a connu la présence effective des récipiendaires accompagnés de leurs parents et amis.
Ils sont une trentaine de jeunes formés pour faire valoir leurs compétences sur le marché de l’emploi dans les domaines variés de la maintenance électronique. Après un mois de cours pratiques dans la spécialité ‘’maintenance électronique’’, ils sont désormais aptes à satisfaire la clientèle béninoise dans leur domaine de compétence. Pour le promoteur du cabinet Mak’Son Inter, René Akakpo, cette idée de donner une formation pratique aux jeunes sortis des lycées et des universités est partie de plusieurs constats. « Nous avons constaté ces dix dernières années que la formation est bâclée à plusieurs niveaux que l’on soit au secondaire, en formation technique et professionnelle, et même à l’université », a dit René Akakpo pour justifier cette formation triviale. Faisant l’état des lieux de la qualité de l’offre en termes de formations dans nos temples de savoir, l’initiateur en chef de cette formation a constaté qu’il y a une désaffection des parents et des apprenants par rapport à l’enseignement technique. Se voulant rassurant de la qualité de la formation pratique donnée aux jeunes diplômés, il déclare tout fièrement : « Avec cette formation d’un mois, ils peuvent réparer les machines électroniques ». Maintenancier électronicien et membre du personnel d’encadrement, Auguste Ayégnon confirme les propos de René Akakpo et témoigne à son tour : « ils peuvent aller n’importe où, car ils peuvent interagir avec les machines ». Les récipiendaires sont ravis d’avoir suivi cette formation dans la spécialité ‘’maintenance électronique’’. « Grâce à cette formation gratuite, j’ai acquis des compétences en maintenance électronique. Ce qui me permet, en retour, de réparer les machines », a déclaré Sylvestre Dassi. Pour d’autres encore, la joie est immense. « En tant que littéraire, j’ai suivi une formation en électromécanique, c’est-à-dire en maintenance. Ce qui me réjouit profondément », se satisfait Camille Vatè, un des récipiendaires et nouveau diplômé en maintenance électronique du groupe Mak’Son Inter.
Herman Maurice SAGBOHAN
