Formation professionnelle des jeunes déscolarisés et diplômés sans emploi au Mali : 736 enfants enrôlés en trois années d’exécution du programme ‘‘BAARA’’ - Journal Educ'Action - Éducation au Bénin et dans le monde

Formation professionnelle des jeunes déscolarisés et diplômés sans emploi au Mali : 736 enfants enrôlés en trois années d’exécution du programme ‘‘BAARA’’

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Mis en œuvre depuis mars 2013, le programme ‘’BAARA’’ destiné à la formation professionnelle des jeunes déscolarisés ou diplômés sans emploi dans le centre du Mali prend fin en décembre de cette année 2016. A l’heure de la capitalisation, voici une rétrospection sur les actions menées par ce programme de Helvetas Swiss Intercooperation au Mali.

Exécuté dans le centre du Mali pour soutenir la formation professionnelle des jeunes déscolarisés et diplômés sans emploi, âgés de 15 ans à 30 ans, le programme ‘’BAARA’’ a formé 736 enfants en trois années d’exécution. Initiative mise en œuvre conjointement par Helvetas Swiss Intercooperation et le gouvernement malien, ce programme arrive à échéance en décembre 2016. Dans l’exécution de ce programme, l’Etat malien apporte sa contribution dans l’élaboration des modules qui ont été adaptés à la situation du projet. Sous la coupole de la Direction Nationale de la Formation Professionnelle, le pouvoir malien contribue également à la fourniture des matériels pour la gestion des centres de formation professionnelle. En plus de l’Etat, les parents sont sollicités également dans la gestion de ce programme. Cette participation des parents est observée à travers une contribution matérielle, financière et surtout psychologique. « Le choix du métier de l’apprenant est fait en collaboration avec les parents. Aussi, chaque enfant contribue avec 15.000 F CFA pour la formation qui dure trois à neuf mois. Tout ce qui concerne le matériel pour la pratique, est fourni par les parents », renseigne Rosaline Maïga Dacko, Coordonnatrice du programme ‘’BAARA’’. En ce qui concerne les activités menées dans les centres de formation professionnelle, on peut citer, entre autres, l’élevage, l’agriculture, la pisciculture, le maraichage, etc. Après une première capitalisation dont les acquis ont été divulgués au niveau du Burkina-Faso, les acteurs du programme s’attèlent pour une deuxième capitalisation. L’impact communautaire du programme ‘’BAARA’’, explique Rosaline Maïga Dacko, c’est la réduction du phénomène de l’exode rural.

 E.K 

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