Examen du baccalauréat 2022 : Moins d’absents dans les centres - Journal Educ'Action - Éducation au Bénin et dans le monde
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Examen du baccalauréat 2022 : Moins d’absents dans les centres

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77 416 candidats planchent dans 133 centres de composition pour l’examen du baccalauréat, session de juin 2022, sur toute l’étendue du territoire national. Cotonou, Ouidah, Lokossa, Dangbo, Bopa, Houéyogbe, Parakou, les reporters de Educ’Action ont parcouru tout le territoire pour prendre le pouls du démarrage de l’examen. Reportage !

Une demi-heure environ nous sépare du lancement de la première épreuve de l’examen du Baccalauréat, session de juin 2022, quand le cortège de la délégation ministérielle s’ébranle dans le centre de composition du Collège d’Enseignement Général (CEG) 1 de Ouidah. Les ministres Kouaro Yves Chabi, en charge de l’Enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, et sa collègue Eléonore Yayi Ladékan, de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, sont venus procéder à la cérémonie officielle de lancement de l’examen de fin d’études du cursus secondaire. Accompagnée des autorités préfectorale et municipale, la délégation ministérielle a parcouru le secrétariat et quelques salles de composition pour doper le moral des candidats, avant de se rendre dans la salle comptant le plus grand effectif de candidates. Ici, Eléonore Yayi Ladékan, rassure : « Vous êtes dans de bonnes conditions de composition, les superviseurs sont présents, le chef centre également. Vous n’aurez aucun problème. Le gouvernement a joué sa partition, les parents nous ont suivis. Il ne reste que vous-mêmes pour affronter l’examen que vous savez déjà. Je voudrais vous souhaiter une très bonne concentration. »
Dans ce centre de composition du CEG 1 de Ouidah, sur un effectif de 558 candidats inscrits, 256 sont des garçons et 302 des filles. Les séries qui y composent sont D, G1, G2, G3 et C qui regorgent de plus d’effectif de filles. Si nous avons choisi de venir ici, précise Eléonore Yayi Ladékan, c’est parce qu’on veut vous encourager. « C’est une joie pour moi de constater qu’il y a plus de candidates que de candidats. Ce n’est pas un duel de filles contre garçons, mais c’est un indicateur de bonne marche de la politique initiée en matière d’éducation », confie, sourire aux lèvres, la ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Nous avons vu des candidats concentrés, affirme Kouaro Yves Chabi, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, et nous avons lancé l’examen dans une salle de série C où les filles sont plus nombreuses.
Roger Gérard Josse est le superviseur général du centre du CEG 1 de Ouidah. Interrogé sur le déroulement de l’examen, il informe : « Avant 7 heures du matin, nous étions dans le centre pour assister le chef-centre et son adjoint. Nous avons vérifié si tout est au point et nous avons accueilli nos candidats et surveillants de salles. Jusqu’au moment où je vous parle, je peux vous dire que tout se passe bien. Donc, nous n’avons fait aucune observation pour le moment. » Avant de mettre le cap sur les centres du CEG 2 Ouidah et du CEG Pahou, la ministre Eléonore Yayi Ladékan, a souhaité une bonne chance aux candidats avec le vœu qu’ils ramènent plus de 64% de taux de réussite cette année.

Effectif en baisse de 8,78 % dans le Littoral

« Nous sommes certain que vous avez bien travaillé tout au long de l’année, que vous vous êtes entraîné, que vous êtes aguerris, que cet examen sera une formalité. Vous avez bien appris n’est-ce pas ! Vous avez eu de bons résultats, n’est-ce pas ! Restez calme, parce que quand on est calme, on rend ce qu’on sait. Pas de panique, lisez ! On souhaite que tout le monde passe à l’université. » Ce sont les mots d’encouragement de Alain Orounla, préfet du département du Littoral, à l’occasion du lancement de l’examen du Baccalauréat au Collège d’Enseignement Général de Houéyiho, à Cotonou. Composée du maire de la ville de Cotonou et de la directrice départementale des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, la délégation préfectorale s’est rendue dans les salles pour prodiguer des conseils aux candidats avant l’heure du démarrage de la composition. Au retentissement de la sirène à 8 h, sous la conduite du chef centre, les enveloppes ont été ouvertes après la vérification de leur intégrité. L’un après l’autre, chaque autorité a pris un lot d’épreuves qui ont été distribuées aux candidats. « Je crois que cette année sera meilleure que l’année passée. Je remercie les parents qui, pendant toute l’année scolaire, se sont échinés. Remerciement aussi aux autorités éducatives et aux enseignants. Ce à quoi nous nous attendons, c’est que les apprenants puissent jubiler à l’annonce des résultats », a aussi souhaité Luc Atrokpo, maire de la commune de Cotonou. A la tête de l’enseignement secondaire dans le Littoral, Espérance Flore Noudéhou, a fait le point des statistiques. « Dans le Littoral, nous avons 10 792 candidats. Dans ce centre, nous avons 964 candidats uniquement de la série B. Nous avons connu une baisse des statistiques de 6,78 % par rapport à l’an dernier », a fait savoir la directrice départementale. Elle n’a pas manqué de remercier tous les acteurs de l’éducation dans le département pour leurs efforts conjugués pour un déroulement des examens sans anicroches. Se penchant sur l’état des lieux dans ce centre de composition dont il est le chef, Awala Sètchédé, a indiqué que le seul imprévu a été l’absence de six surveillants qui a été vite corrigé par la sollicitation de six autres pour leur remplacement. Ces derniers ont aussi bénéficié de la lecture des consignes officielles comme les autres surveillant avant d’être envoyé dans les salles, a insisté le chef centre du CEG Houéyiho.

Un premier jour paisible dans les CEG ‘‘Le Nokoué’’ et ‘‘Les Pylônes’’

Acteurs éducatifs, agents de santé, agents de la police républicaine, tous sont mobilisés pour permettre aux candidats de composer dans de bonnes conditions à la phase écrite de l’examen du Baccalauréat. Ici au CEG ‘‘Le Nokoué’’, les candidats composent la première épreuve ce lundi 20 juin. Dans cette salle qui sert de secrétariat à l’équipe dirigeante, chef de centre, chef de centre adjoint, superviseurs et autres, s’activent à remplir des fiches. Père Abel Chanhoun, le chef de ce centre de composition fait le point du déroulement des activités. « Tout se passe bien. Les candidats sont présents et les épreuves ont été lancées à temps. Ils sont en train de composer l’épreuve de Français qui va prendre fin à midi », a renseigné le Père Abel Chanhoun. Il précise qu’au nombre des 660 candidats inscrits dans ce centre, trois sont absents dont 2 filles et 1 garçon.
A quelques kilomètres de ce centre, le CEG ‘‘Les Pylônes’’ accueille des candidats de la série D. Selon les informations reçues chez le chef du centre, Richard Assokpé, un effectif total de 690 candidats sont inscrits, dont 388 garçons et 302 filles. Ce centre a enregistré 7 candidats dont 4 garçons et 3 filles ayant brillé par leur absence. Faisant un feed-back sur la matinée de cette première journée, il explique : « Déjà à 6 heures 30 minutes, les candidats étaient autorisés à aller dans le centre avec leurs parents pour des questions de sécurité. Quelques minutes plus tard, les chefs centres sont allés récupérer les matériels sensibles au commissariat des Pylônes. A 7 heures précises, nous avons procédé aux appels des surveillants et cela s’est soldé par 3 absents qui ont été remplacés et les épreuves ont été lancées à 8 heures », a relaté le chef-centre Richard Assokpé. Il témoigne au passage que son centre n’a enregistré aucun incident. « Tout se passe comme de l’eau sous un pont. Les instructions ont été lues et suivies religieusement par les surveillants de salles », a-t-il rassuré.

Des candidats venus sans carte au centre du CEG Sainte Rita

Au Centre du CEG Ste Rita, ce sont les candidats des séries G1, G2 et G3 qui planchent pour le compte du Baccalauréat session de juin 2022. Dans la matinée d’hier, lundi 20 juin 2022, les candidats ont composé en français. « Nous avons très tôt le matin, fait l’appel aux candidats. Après, nous avons invité les surveillants a contrôlé les présences. Ensuite, nous avons fait les remplacements et à 8 heures, l’épreuve de Français a commencé », a affirmé Alfred Koundé, chef centre du CEG Ste Rita. En termes de statistiques, le chef centre fait savoir que « les séries G1, G2 et G3 réunies font un total de 1 010 inscrits, 963 présents et 47 absents. Donc, c’est avec cet effectif que nous avons travaillé le matin. L’épreuve de français s’est déroulé dans de bonnes conditions ». Pour le compte de cette journée, ce centre de composition a connu deux ou trois candidats qui sont venus sans leur carte d’identité. « Des candidats ont témoigné avoir oublié leur carte. La réglementation veut que le candidat qui oublie sa carte et qui a la convocation puisse composer normalement et que dans l’après-midi ou le lendemain matin, il puisse revenir avec sa carte », a témoigné Alfred Koundé.

Les épreuves lancées au CEG 1 de Dangbo dans le département de l’Ouémé

C’est le Collège d’Enseignement Général (CEG) 1 de Dangbo qui a accueilli le lancement du Baccalauréat session de juin 2022, dans le département de l’Ouémé. La préfète de l’Ouémé, Dr Marie Akpotrossou, était entourée du directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Dr Bertin Dansou, et du maire de la commune de Dangbo, Mawudo Djossou, pour donner le top de l’examen.
Prise de contact avec les responsables du centre de composition, échanges de civilités avec les candidats, ouverture des plis de l’enveloppe contenant la première épreuve de l’examen du Bac, puis distribution des épreuves aux candidats. Ce sont les temps forts de la descente de la délégation départementale au CEG 1 de Dangbo. Le processus de déroulement des examens de fin d’année, selon la préfète de l’Ouémé, est conduit à bon port et c’est une occasion pour elle de remercier les autorités à divers niveaux. S’adressant aux candidats, Marie Akpotrossou exhorte à « travailler sans stress pour réussir à l’examen du Bac qui leur ouvre les portes de l’université, et surtout se concentrer sachant que les épreuves sont élaborées en tenant compte du niveau moyen du candidat ». Dans le département de l’Ouémé, le directeur départemental a apporté des éclairages sur les statistiques. « Ils sont 13 658 candidats, 5 116 filles et 7 542 garçons, répartis dans 19 centres de composition », informe-t-il avant de convier les surveillants à suivre les instructions pour que tout se déroule bien. Le maire de Dangbo s’est réjouit du choix porté sur sa commune pour le lancement de l’examen du Baccalauréat, dans le département de l’Ouémé. Tout en souhaitant une bonne chance aux candidats, ils les exhortent à travailler d’arrache-pied afin que le premier au Bac 2022 provienne de Dangbo.

Les absences en baisse dans le Mono

Le préfet du département du Mono, Bienvenu Milohomin, a procédé ce lundi 20 juin 2022, au lancement de l’examen du Baccalauréat, session de juin 2022, au CEG de Bopa. La cérémonie du lancement a été faite en présence du directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Mono, Mathieu Ayessi et du maire de la commune de Bopa.
Accompagné d’une forte délégation, le préfet a galvanisé les candidats avant de donner le top de l’examen du premier diplôme universitaire. Après l’étape du CEG Bopa, le préfet et sa suite ont parcouru les centres de composition du CEG 1 Comé, du CEG Houeyogbé avant de finir par le CEG 1 Lokossa. Au terme de ce long périple, l’autorité préfectorale a tiré un coup de chapeau aux acteurs impliqués dans l’organisation de cet examen.
« Du point de vue statistiques, nous avons observé un recul en matière d’absence, ce qui augure de ce que les réformes dans ce secteur notamment, la mise en place de la plateforme Educmaster, commence par donner ses fruits », a souligné le préfet Bienvenu Milohomin. Il n’a pas manqué de remercier tous les acteurs de la chaîne éducative qui ont su mettre les bouchées doubles pour que, dans tous les centres parcourus jusque-là, nous n’ayons remarqué aucun incident.
Dans la commune de Bopa, 268 candidats planchent dans 10 salles de composition, tandis-que dans tout le département du Mono, 3 321 candidats composent pour l’examen du Baccalauréat 2022.

Le préfet Djibril Mama Cissé et le maire Inoussa Zimé Chabi lancent les épreuves au CEG Albarika de Parakou

Le préfet du département du Borgou et le maire de la ville de Parakou, ont donné le top, de l’examen du Baccalauréat dans le Collège d’Enseignement Général (CEG) d’Albarika. Ils sont au total, 8 244 candidats répartis dans 11 centres, 3 171 filles et 5 738 garçons, à composer dans le département.
A sa prise de parole, Djibril Mama Cissé a dopé le moral des candidats par des mots d’encouragement. « Vous êtes des champions ! Restez concentrés durant les trois jours. Rien de sorcier, tout ce qui vous sera demandé, c’est sûr que vous l’avez déjà appris en classe. La chance sera au rendez-vous et pour moi, vous êtes des champions. Je sais que vous allez tous réussir à votre Baccalauréat », a-t-il déclaré pour mettre les candidats en confiance.
Quant au maire, Inoussa Zimé Chabi, il a prodigué quelques conseils aux candidats afin que les compositions se déroulent dans de bonnes conditions. « Les épreuves ne seront pas différentes des épreuves des devoirs que vous avez composé en classe. Je l’ai déjà dit, Parakou sera la première des communes au Bac. Je sais que vous allez réussir et vous allez réussir en masse, et à la fin on va se retrouver pour fêter. Bonne chance à chacun d’entre vous », a souhaité le maire de la municipalité de Parakou.
Par ailleurs, le directeur départemental des Enseignements secondaires techniques et de la formation professionnelle du Borgou, présent aux côtés du préfet et du maire, a expliqué les raisons de la diminution du taux des candidats au Bac 2022 qui est de 5, 99% dans le département du Borgou. Les candidats ont démarré donc l’examen, sans incidents et dans les meilleures conditions possibles dans le centre du CEG Albarika de Parakou.

La Rédaction 

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