L’émoi suscité par les vidéos à caractère phonographiques de certains apprenants de nos établissements publics et privés, largement distillées, semble progressivement céder place à la prise de responsabilité. A travers une note de service prise le vendredi 10 avril 2020, signé du secrétaire général du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle, l’autorité ministérielle a décidé de l’interdiction des scènes de violences et de scandales sexuels dans les établissements publics et privés du Bénin.
Du contenu de cette note de service, le ministre Mahougnon Kakpo, par l’entremise de son secrétaire général, relève que certains établissements publics et privés s’érigent en lieu de scandales sexuels et de scènes de violences de toutes sortes. Des actes, qui, à l’en croire, sont contraires aux attentes dans les milieux éducatifs ou de développement des valeurs morales et civiques. « A cet effet, il est rappelé à tous les responsables ou promoteurs d’établissements ainsi que les enseignants, la nécessité de restaurer les valeurs morales et civiques dans tous les centres d’éducation du pays », indique la note de service. Par ailleurs, poursuit le document « vous êtes invités à mettre en place un dispositif de surveillance des apprenants, non seulement aux heures de cours, mais aussi lors des activités de loisirs ou de pause ». Très préoccupée par l’observance stricte de cette interdiction, l’autorité ministérielle met en garde les parties prenantes que le « non-respect de ces mesures dans le dispositif éducatif béninois est passible de sanction allant du retrait d’agrément aux poursuites judiciaires en matière de dépravations des mœurs ». La note de service ci-dessous en dit long.
Serge David ZOUEME