Des avis des étudiants sur l’entrepreneuriat… - Journal Educ'Action - Éducation au Bénin et dans le monde

Des avis des étudiants sur l’entrepreneuriat…

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«Je ne sais rien de l’entrepreneuriat, je ne sais pas ce que c’est. A la fin de ma formation, je vais devenir enseignant », réponds Rodrigue Boko, nouveau bachelier, inscrit au Département d’Allemand, rencontré à la sortie des cours, pressant les pas pour rentrer chez lui.
Les yeux pétillants sur une taille de guêpe, Aimée, étudiante en finance et comptabilité dans une grande école de la place, est fière de ceux et celles qui osent se jeter à l’eau depuis les bancs de l’université. Elle-même s’essaie à la chose en vendant de la lingerie fine à ses amies étudiantes. « Commencer une activité entrepreneuriale à l’université en étant étudiant est une bonne chose. J’ai commencé à vendre des sous-vêtements à mes amies. Bientôt, je compte ouvrir une boutique que je vais confier à quelqu’un le temps de continuer les études », confie la jeune étudiante, vêtue d’un Jeans bleu surmonté d’un pull-over au mélange de couleurs blanc et noir.
Marcel Patrick, lui aussi est déjà dans la danse. Titulaire d’une Licence en banque, finance et assurance, il est co-fondateur d’un établissement qui offre des prestations digitales. « J’ai commencé en étant en 2ième année. Nous sommes en début et notre chiffre d’affaires est entre dix mille (10.000) francs CFA et trente milles (30.000) francs CFA par mois », soutient le jeune homme, le visage souriant.
Les pas pressés, sac au dos, le regard fixé sur le chemin en compagnie de son ami de classe et compagnon de route, la voix chaleureuse, Wahab est un apôtre de l’entrepreneuriat. « Moi j’aime l’entrepreneuriat », lance-t-il avant même que le reporter de Educ’Action ne finisse de poser sa question. Comme un extatique, la voix colorée, le jeune étudiant de première année dans le secteur industriel à l’EPAC (Université d’Abomey-Calavi) ne se fait pas prier pour dire tout le bien qu’il pense de la prise d’initiative par les jeunes avant de faire ressortir le principal blocage : « le plus important, c’est d’être passionné de la chose. Tout ce que l’on entreprend donne de l’argent. Le manque de temps n’empêche pas de faire des activités ».

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