Tout se peaufine pour l’organisation dans le délai et avec succès des examens nationaux de fin d’année. Dans le sous-secteur Secondaire, l’heure est à l’évaluation des compétences des candidats à l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) et à l’examen du Baccalauréat. Depuis ce matin, conformément au calendrier élaboré et officiellement distillé par les instances et autorités des Enseignements secondaire général et technique, ils planchent sur l’entièreté du territoire national selon leurs niveaux et séries. Ainsi, pour les candidats officiels du BEPC, ils composeront ce mardi en Communication écrite, lecture et histoire-géographie. Demain mercredi, ils seront évalués en anglais, Sciences de la vie et de la terre (Svt), espagnol ou allemand pour la série moderne long (Ml) et en physique-chimie et technologie (Pct) pour la série moderne court (Mc). Le jeudi, dernier jour des compositions, ils vont s’essayer aux mathématiques. Quant aux candidats à l’examen du Baccalauréat, ils ouvrent l’exercice, ce mardi, par l’épreuve de français pour toutes les séries. Suivront les Sciences de la vie et de la terre (Svt) pour les séries C et D. Presque au même moment, les séries A et B composeront en mathématiques, puis en Svt. Le mercredi 03 juin, ils affronteront les épreuves de philosophie pour les séries A et B, les mathématiques pour les séries C et D, puis dans l’après-midi, la langue vivante 1 pour les séries A et B et l’anglais pour les séries C et D. Le jeudi, dernier jour des compositions pour les candidats au Bac, ils seront évalués en histoire-géographie pour les séries A, B, C et D, en Pct pour les séries C et D, en économie pour la série B, en langue vivante 2 pour les séries A et B, puis en philosophie pour les séries C et D. L’intérêt de ces examens blancs nationaux n’est plus à démontrer. Ordinairement, ces évaluations d’essai qui s’organisent dans le même contexte presque que les examens nationaux de fin d’année permettent d’apprécier le niveau réel des candidats, leurs compétences et surtout identifier leurs limites ou lacunes aux fins d’envisager, très rapidement, des mesures palliatives de renforcement des compétences avant le déroulement des examens nationaux de fin d’année. Cette année, la tenue des examens blancs nationaux est encore plus indispensable à l’analyse des perturbations involontaires motivées par la pandémie de la Covid-19 qui a forcé, dans le contexte béninois et même ailleurs, des congés de pâques prorogés pour éviter tout foyer de contamination des apprenants en milieu scolaire. Les résultats des examens blancs nationaux permettront donc, sous peu, d’appréhender le vrai visage des candidats aux examens nationaux de fin d’année.
Serge David ZOUEME