Décision d’interdiction d’activités sur les campus publics : Indignée, l’ODHP de Maître Aboubakar Baparapé lève le ton - Journal Educ'Action - Éducation au Bénin et dans le monde

Décision d’interdiction d’activités sur les campus publics : Indignée, l’ODHP de Maître Aboubakar Baparapé lève le ton

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En collaboration avec l’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin(UNSEB), l’Organisation des Droits de l’Homme et des Peuples (ODHP), a organisé, le jeudi 13 octobre 2016, une conférence de presse sur le décret portant interdiction d’activités des fédérations, unions ou organisations faîtières dans toutes les universités nationales du Bénin. C’était dans l’enceinte de la bourse du travail de Cotonou sous la houlette de Maître Aboubakar Baparapé. Plusieurs étudiants des campus universitaires publics y ont également pris part.

«Non au bâillonnement des libertés, en avant pour une école et une université modernes ouvertes à tous ». C’est autour de ce thème que l’Organisation des Droits de l’Homme et des Peuples de concert avec l’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin ont nourri la conférence. Laquelle conférence ambitionne de décrypter et d’analyser sous tous ses angles possibles, la mesure gouvernementale qui prône l’interdiction des activités estudiantines et syndicales sur les campus. C’est en réponse à la sortie médiatique officielle conjointe des trois ministres mandatés par le gouvernement pour expliquer à l’opinion nationale et internationale, les motivations réelles de sa décision que l’ODHP a cru devoir rompre le silence. On retient en substance de la conférence animée par Aboubakar Baparapé, l’indignation de l’ODHP face à cette décision très controversée. « … Le peuple dans son écrasante majorité, leur a montré qu’il y a bien au Bénin des lignes rouges à ne pas franchir. Les libertés démocratiques consignées dans notre constitution du 11 décembre 1990 pour lesquelles nos peuples se sont battus depuis 1975 à 1989 sous la direction du Parti Communiste au prix de sacrifices suprêmes, constituent pour le peuple une ligne rouge (.. .) elles sont chères à nos peuples comme la prunelle de leurs yeux » raconte d’un air mécontent Aboubakar Baparapé, Président de l’ODHP avant de qualifier cette décision de ‘’scélérate ‘’. « Aucune raison, aucun adouci ne peut justifier les atteintes à cette liberté », a-t-il poursuivi.

Enock GUIDJIME (Stg)

 

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