Le colon est fort deh !
Avez-vous remarqué comment nous nous informons aujourd’hui ?
Avez-vous remarqué comment nous nous informons aujourd’hui ?
Tout le monde est,à priori, d’accord que l’éducation que la génération d’avant nous a donnée et que nous cherchons à donner à nos enfants, consiste à identifier et préciser un ensemble de paramètres qui se réduisent globalement à distinguer le bien et le mal.
Je voudrais parler techniquement de certaines choses qui fâchent. Mon propos ne sera même pas une introduction, mais juste un préalable sinon un simple constat qui permettra d’énoncer des faits et de se poser des questions. Je partirai de quelques repères particuliers et en arrivera au général. Je ne fais pas de réquisitoire, dis-je. Je veux constater et ce que je découvre me plonge dans un réel abime de perplexité et me disant, comment sommes-nous arrivés là ?
Il y a une certaine tradition qui semble soutenir que les études ne servent à rien et que, lorsqu’on examine la société, on en arrive à constater que les meilleurs à l’école, en définitive, ferment la marche dans la vie active, laissant la première place aux tricheurs et aux cancres.
Qu’est-ce qui n’a pas encore été écrit sur l’éducation béninoise ?
Je voudrais surtout insister sur l’enseignement dans nos écoles. A chaque moment, à chaque rentrée scolaire et de manière récurrente, il faut revenir là-dessus et s’interroger sur l’éducation que nous donnons à nos enfants ? A l’étape actuelle, elle n’est pas encore bonne, c’est-à-dire performante. Mais alors ! Allons-nous continuer comme cela à faire souffrir nos enfants à chaque étage de l’école ?
A l’entame d’une chronique, je cherche généralement ce qui va apaiser les cœurs, c’est-à dire une petite histoire, un vécu qui va faire sourire et déstresser.
Les milieux nouveaux dans lesquels nous nous trouvons posent des problèmes nouveaux.
Cette phrase que je viens d’écrire peut faire l’objet d’une ou de quelques dizaines d’ouvrages dans la mesure où elle interpelle à la fois, pêle-mêle, nos nouvelles habitudes alimentaires et tous les corolaires induits : produits prêts à être utilisés au marché ; les réfrigérateurs avec plusieurs sauces emballées, les femmes allant récupérer la sauce du soir chez une telle bonne femme spécialisée etc. ; nos rapports personnels et intimes (enfants, conjoints, familles), nos rapports fonctionnels (lieux de travail et d’activités) sans compter l’éducation de nos enfants.
Je voudrais échanger avec vous, cette fois-ci, sur la liberté ou plutôt les degrés de liberté et cette liberté suprême que donne le pouvoir. Je sais que certains ne me comprennent pas encore et sont dans les grandes théories selon lesquelles tous les hommes sont libres et égaux devant la loi.