Un atelier de formation sur le perfectionnement professionnel a eu lieu du mardi 12 au samedi 16 juillet 2022 à la Bourse du travail à Cotonou. Il a été organisé conjointement par le Syndicat National des Enseignants des Écoles Maternelles du Bénin (SYNAEM-Bénin) et le Syndicat National de l’Enseignement Primaire Public du Bénin (SNEP-Bénin) au profit de 80 militants des deux syndicats de base. Martin Luther Adéromou, directeur départemental des Enseignements maternel et primaire a assuré le lancement des travaux de cet atelier.
Pari gagné pour le SYNAEM-Bénin et le SNEP-Bénin. Les secrétaires généraux de ces syndicats de développement ont pu réunir les membres de leurs syndicats dans la salle commune de la Bourse du travail. L’objectif de cette formation est de renforcer les compétences professionnelles et syndicales des militants dans un contexte de dérèglement climatique et d’utilisation de la technologie dans l’éducation. « Dans l’attente des résultats des ODD, les préoccupations mondiales liées au changement climatique viennent s’ajouter à la qualité de l’éducation. Il faut souligner que l’utilisation de la technologie dans l’éducation est devenue aussi une nécessité au regard des performances attendues au niveau des systèmes éducatifs en Afrique et dans le reste du Monde», a affirmé Gaétan Kponoukon, secrétaire général du SYNAEM-Bénin, justifiant ainsi l’importance de la formation. À sa suite, sa camarade Appoline Fagla, secrétaire générale du SNEP-Bénin dira que « c’est grâce à la solidarité syndicale que tout ceci est possible ». Cet atelier, a-t-elle poursuivi, va consolider davantage vos connaissances professionnelles et syndicales. Pour Appolinaire Afféwé, secrétaire général de l’UNSTB : « Lorsqu’on se bat pour que vous puissiez renforcer vos capacités professionnelles, c’est pour améliorer votre prestation, c’est pour vous permettre d’évoluer, de construire une belle carrière ».
Avant de procéder au lancement des travaux de cet atelier de formation, Martin Luther Adéromou, directeur départemental des Enseignements maternel et primaire, a fait savoir : « nous souhaitons que votre capacité à une éducation inclusive soit renforcée et cela passe par une présence effective à cette formation. » Car, a-t-il ajouté, « la formation est l’une des fonctions d’un syndicat ».
Regard sur quelques communications…
« Le développement de la littérature de jeunesse », est la première communication animée par Imelda Hounsa, formatrice pour la circonstance. Ici, la communicatrice a mis l’accent sur les différents volets qui sont inclus dans la littérature de jeunesse. Il s’agit du social, du plaisir, du culturel et de la personnalité de l’enfant. Ralmeg Gandaho, également formateur a développé, à son tour, la manière de communiquer dans le service public.
Parlant de la communication relative à « l’éducation inclusive et le droit des minorités », c’est l’inspecteur Barnabé Zomahoun qui a pris le lead. Abordant l’OOD4, il affirme « pour soutenir l’éducation inclusive, le rôle de l’enseignant est de dispenser un enseignement de grande qualité ». Financé par la Fédération Canadienne des Enseignants et Enseignantes, cette formation a pris fin sur une note d’activité culturelle couplée à une remise d’attestation de participations aux militants conviés.
impressions de quelques participants
Bertille Gbénagnon, membre du SYNAEM-Bénin
«Quand on parle de la littérature de la jeunesse, nous pouvons retenir le social, le plaisir, le culturel et la personnalité de l’enfant. Et nous voyons que tous ces volets se complètent. On ne peut pas dissocier l’un de l’autre. Nous qui avons la chance de participer à cette formation, nous allons partager avec nos collègues »
Jacqueline Nana-Issè, membre du SNEP-Bénin
«Nous sommes à notre troisième journée. Grâce à la présentation sur l’éducation inclusive, je vois maintenant que tous les enfants que j’ai en charge, ont les mêmes droits qu’ils soient des enfants handicapés et les enfants normaux. Et nous devons développer beaucoup de stratégies pour travailler avec eux »
Colombe Attakuiy, membre du SYNAEM-Bénin
«Tout ce qui a été expliqué par rapport à la littérature de jeunesse convient à ce que nous faisons à la maternelle. Nous avons parlé des imagiers que nous avons l’habitude d’utiliser à la maternelle et du jeu. Le jeu est primordial à la maternelle dans toutes les activités que nous faisons. »