Offrir une plateforme aux médias pour interagir avec les principales parties prenantes sur la réalisation du projet CEA Impact en vue de faire progresser l’enseignement supérieur en Afrique. C’est l’objectif de la conférence de presse, organisée ce mardi 14 juin 2022, au Palais des Congrès de Cotonou. Elle s’inscrit dans le cadre du 7e atelier régional des Centres d’Excellence de l’enseignement supérieur d’Afrique pour l’Impact sur le développement (CEA Impact). Au présidium pour entretenir les hommes des médias sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet, le professeur Olusola Bandele Oyewole, secrétaire général de l’Association des Universités Africaines (AUA) et Ekua Nuama Bentil, spécialiste de l’éducation à la section régionale de la Banque mondiale. Depuis son lancement en 2019, renseigne le secrétaire général de l’AUA, le projet ACE Impact a franchi plusieurs étapes importantes par rapport aux objectifs et à la contribution à la croissance et au développement des 11 pays participants et de l’Afrique dans son ensemble. L’impact du projet ACE, poursuit-il, consiste à renforcer les domaines thématiques clés qui répondent aux défis régionaux et, parallèlement, à améliorer les capacités des universités à dispenser une formation et une recherche appliquée de qualité.
« Actuellement, 22 161 étudiants sont inscrits dans les différents centres et suivent des programmes dans les domaines thématiques ciblés par le projet. Sur ce nombre, 2 853 sont des étudiants en doctorat, 9 097 sont des étudiants en maîtrise et 10 211 sont inscrits à des cours professionnels de courte durée. En outre, 4 766 étudiants ont eu la possibilité d’effectuer des stages afin d’acquérir des compétences et une expertise pratiques dans le secteur. Les 53 centres d’impact ACE ont été en mesure de mobiliser des fonds d’un montant total de 86 481 911 millions de dollars US provenant de revenus externes afin de soutenir leurs fonctions principales, d’avoir un impact plus important et d’aider à soutenir le projet au-delà du financement de la Banque mondiale », indique le professeur Olusola Bandele Oyewole pour mettre ainsi l’accent sur les prouesses réalisées dans la mise du projet.
C’est pour combler le gap en formation de qualité des chercheurs africains, souligne Ekua Nuama Bentil, que la Banque mondiale a introduit ce projet qui est à sa deuxième phase. Sur la question relative à une possible expansion du projet, une fois la période arrivée à échéance, la représentante de la Banque mondiale confie : « cela ne dépend pas d’une décision unilatérale. Il faut en discuter avec les responsables. On va décider avec les responsables au plus haut niveau pour justifier la possibilité de cette extension ou non. Il faut l’avouer, nous avions connu une crise de la Covid-19, et cela a ralenti le fonctionnement et l’atteinte des objectifs. Mais n’empêche, il faut qu’une décision soit prise et qu’on justifie l’opportunité de faire une extension. »
Edouard KATCHIKPE