Après la composition des épreuves du Baccalauréat 2019 : Les candidats s’en remettent aux correcteurs et à Dieu - Journal Educ'Action
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Après la composition des épreuves du Baccalauréat 2019 : Les candidats s’en remettent aux correcteurs et à Dieu

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Les épreuves écrites de l’examen du Baccalauréat 2019 se sont achevées, le vendredi 21 juin 2019, pour les filières classiques et le lendemain 22 juin pour les filières F1, F4, eau et assainissement. Au sortir des épreuves, apprenants et quelques acteurs interrogés par les reporters de Educ’Action ont apprécié le déroulement de l’examen.

«Le CEG sera notre ancienne maison », s’exclame Mariette entourée de ses amies. Au CEG Ste Rita, ils sont nombreux à penser tout bas ce que Mariette et ses amies disent tout haut. Rencontrées dans ce centre qui accueille mille cent (1100) candidats, les quatre mousquetaires sortent toutes souriantes de leur centre de composition. Sur toute l’étendue du territoire national, ils sont au total cent mille dix-sept (100.017) candidats à matérialiser sur des feuilles blanches quadrillées de lignes noires, plus de mille (1000) heures d’enseignements reçus depuis le lundi 17 septembre 2018. Au sortir de la composition, la plupart des élèves rencontrées martèlent que les épreuves ont été abordables. « A la fin des épreuves, je me suis senti heureux puisque ce sont des épreuves abordables auxquelles je ne m’attendais pas, ce sont des épreuves prometteuses », a confié William Sossou, candidat au CEG Les Pylônes d’Agla. Un avis que partage Félicité Dokan, en classe de Terminale A2 au CEG 2 Abomey-Calavi qui affirme aussi que les épreuves ont été très abordables. A quelques mètres, ce sont les parents qui ont envahi l’entrée de l’établissement, au point de ralentir la circulation. Le tohu-bohu des bavardages et des soupirs de relâchement des futurs bacheliers se fait entendre partout dans la cour jusqu’au dehors. Le calme plat qui règne à l’Office du Baccalauréat situé de l’autre côté de la voie pavée et en charge de la coordination de l’examen n’empêche pas les taquineries qui se font voir ici et là. Au moment où les uns se laissent aller aux « selfies » dans toutes les positions possibles avec le smartphone en mains, certains candidats planifient leur agenda de vacances pendant que d’autres apprenantes dévoilent leurs talents de mannequin. Au milieu des embrassades et autres escapades verbales, certains apprenants marchent avec une physionomie qui semble dégager l’expression d’une tristesse. Approché, Astrid Djibodé réfute l’idée de tristesse en justifiant que : « les épreuves étaient abordables et je vais m’en sortir. Je ne jubile pas pour le moment parce que les corrections aussi peuvent mal se passer. Je reste dans la prière en attendant les résultats ». Comme elle, André Sowanou, en terminale B au Collège Les Pyramides, espère aussi que les résultats seront positifs et se remet à Dieu. Contrairement au CEG Ste Rita où seulement cinq absences ont été remarquées sur un effectif inscrit et attendu de mille cent (1100) candidats, le CEG 1 Abomey-Calavi a noté l’absence de soixante-huit (68) candidats sur les mille six cent vingt (1620) prévus. S’il est vrai que le centre accueille de nombreux candidats libres, il convient de souligner que l’examen n’est pas marqué par un fort taux d’absences comme cela a été le cas pour le BEPC. Du département de l’Atlantique, cap sur le département du Littoral, plus précisément au centre du CEG Houéyiho. Irman Lanignan, le chef centre fait le bilan : « Le CEG Houéyiho est un centre de 35 salles. Sur les 1050 candidats qui étaient attendus, 1016 ont réellement composé. Nous avons donc dénombré 34 absents. Aucun incident majeur n’est à signaler, pas de cas de retard, ni de tricherie. Les épreuves se sont déroulées dans une parfaite ambiance ». S’exprimant sous le couvert de l’anonymat, l’un des surveillants du centre confie : « les candidats étaient un peu stressés au départ, mais nous avons essayé de détendre l’atmosphère en les rassurant. Ils ont été très disciplinés, tous à l’heure et ils ont bien rempli les entêtes ».

Adjéi KPONON & Edouard KATCHIKPE

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