34 497 étudiants bénéficiaires d’allocations universitaires de 2019 à 2022 ; 1 milliard 074 millions 987 mille 859 Fcfa dépensés pour le transport à l’UAC de 2020 à 2022 ; 1 milliard 547 millions 236 mille 201 Fcfa pour le COUS-AC et 456 millions pour le COUS-P de 2020 à 2022 au titre des dépenses de restauration ; 771 millions 254 mille 667 Fcfa pour le COUS-AC et 236 millions 820 mille 287 Fcfa pour le COUS-P au titre des dépenses dans l’hébergement des étudiants de 2020 à 2022. Ce sont les statistiques et dépenses effectuées par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Supérieur (MESRS) pour les différentes prestations destinées aux étudiants. C’est à l’occasion de l’émission bilan de la première année d’activité du gouvernement que Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a dévoilé ces chiffres sur les plateaux télévisés le samedi 18 juin 2022. La ministre répondait ainsi aux questions de François-Xavier Noumon et Rachidatou Bio Mama.
Abordant chacun de ces aspects, la ministre a donné des explications sur chacune des actions menées par son équipe. « Il faut reconnaître que dès qu’on ne sait pas bien faire quelque chose, il faut trouver les moyens et les spécialistes en la matière. C’est pour cela que la réforme qui consiste à déléguer cette prestation au secteur privé est au cœur de nos priorités. Ces acteurs vont recevoir un accompagnement de l’État », a souligné la ministre concernant la reforme en vue dans le secteur du transport universitaire. En ce qui concerne la restauration, la ministre a rassuré de ce que les rations alimentaires des étudiants n’ont pas changé. Autre réforme entamée dans ce sous-secteur, celui des allocations universitaires. Sur ce plan, Eléonore Yayi Ladékan a confié qu’une enveloppe de 8 milliards de Fcfa est prévue à cet effet, mais déjà 6 milliards sont mobilisés. La question du harcèlement sexuel en milieu universitaire n’a pas été occultée. « En moins d’un an, nous en avons eu dans les universités. Ces cas ont été sanctionnés selon la gravité. Egalement, les étudiantes et les étudiants sont sensibilisés sur leurs comportements, dans leur code vestimentaire, etc. », a martelé la ministre.
Par ailleurs, la ministre s’est penchée sur la réforme dans le secteur de la recherche scientifique. A l’en croire, une politique nationale de la recherche et de l’innovation sera adoptée dans les prochains jours. Au titre des perspectives, Eléonore Yayi a révélé que pour les années à venir, son équipe compte poursuivre les réformes sur le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche. « Nous avons aussi les projets de e-éducation et de e-learning », a conclu la ministre.
Adjéi KPONON