L’article 12 du règlement intérieur des écoles maternelle et primaire publiques qui stipule : « le directeur et les instituteurs prennent les mesures pour protéger les enfants, en particulier les filles contre les atteintes sexuelles… », n’a visiblement pas d’importance aux yeux de Copernic Tokpon, aspirant en service à l’école urbaine de Tanguiéta D. Du reste, cet article est méconnu, ignoré ou bafoué par cet aspirant qui a pris service dans cette école, à peine trois mois. Et pour cause, il a préféré assouvir sa libido au grand dam du règlement intérieur en vigueur, violant sans vergogne l’une de ses apprenantes dans sa maison. Selon les informations reçues, les faits remontent à plusieurs jours. Alors qu’il vient d’intégrer une maison, Copernic Tokpon, enseignant en charge de la classe de CE2, a invité un groupe de filles de sa classe pour l’aider à épousseter sa nouvelle maison. A la fin de l’entretien, il est arrivé à retenir l’une d’elle âgée a peine de 10 ans pour assouvir sa libido de force. Après plusieurs jours, la victime abattue et traumatisée a décidé de se confier à l’un des maîtres de l’école qui en a informé le directeur. Lequel a fait un compte-rendu au chef de région pédagogique. Telle une fumée de brousse, l’information s’est répandue jusqu’à ce que la mère de la victime soit mise au parfum et s’en plaigne à la police républicaine. L‘aspirant enseignant violeur a été appréhendé dans la matinée de ce samedi 18 janvier 2020 alors qu’il était en poste à l’école par les éléments de la police républicaine de Tanguiéta. Arrêté, le présumé auteur a reconnu les faits et sera déféré, pour la poursuite du dossier, devant le procureur du tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou pour répondre de son forfait, rapporte radio Parakou. Il faut souligner que la victime est orpheline de père et l’examen clinique du gynécologue a aussi révélé un cas de viol. Ce regrettable incident suscite de nombreuses interrogations légitimes et relance la question portant sur les critères de recrutement des enseignants aspirants redéployés en ce qui concerne l’enquête de moralité. Savons-nous réellement la moralité de ceux à qui nous décidons de confier nos enfants, notamment les filles ? Une enquête de moralité a-t-elle été réalisée avant le recrutement de ces derniers, surtout lorsqu’on sait les conditions urgentes dans lesquelles ils ont été recrutés ? A-t-on interrogé le passé de ces enseignants aspirants avant de les recruter ? De plus, quelle relation existe-il entre la mère et sa fille qui a préféré se confier à un enseignant en lieu et place de sa génitrice ? Enfin, pourquoi les autorités hiérarchiques, directeur et chef de région pédagogique, n’ont pas réagi au point où ce soit la mère elle-même qui en informe la Police républicaine ? Autant d’interrogations légitimes sur lesquelles devront travailler nos gouvernants dans la perspective de prévenir de pareilles dérives au prochain recrutement et déploiement des enseignants aspirants.L’article 12 du règlement intérieur des écoles maternelle et primaire publiques qui stipule : « le directeur et les instituteurs prennent les mesures pour protéger les enfants, en particulier les filles contre les atteintes sexuelles… », n’a visiblement pas d’importance aux yeux de Copernic Tokpon, aspirant en service à l’école urbaine de Tanguiéta D. Du reste, cet article est méconnu, ignoré ou bafoué par cet aspirant qui a pris service dans cette école, à peine trois mois. Et pour cause, il a préféré assouvir sa libido au grand dam du règlement intérieur en vigueur, violant sans vergogne l’une de ses apprenantes dans sa maison. Selon les informations reçues, les faits remontent à plusieurs jours. Alors qu’il vient d’intégrer une maison, Copernic Tokpon, enseignant en charge de la classe de CE2, a invité un groupe de filles de sa classe pour l’aider à épousseter sa nouvelle maison. A la fin de l’entretien, il est arrivé à retenir l’une d’elle âgée a peine de 10 ans pour assouvir sa libido de force. Après plusieurs jours, la victime abattue et traumatisée a décidé de se confier à l’un des maîtres de l’école qui en a informé le directeur. Lequel a fait un compte-rendu au chef de région pédagogique. Telle une fumée de brousse, l’information s’est répandue jusqu’à ce que la mère de la victime soit mise au parfum et s’en plaigne à la police républicaine. L‘aspirant enseignant violeur a été appréhendé dans la matinée de ce samedi 18 janvier 2020 alors qu’il était en poste à l’école par les éléments de la police républicaine de Tanguiéta. Arrêté, le présumé auteur a reconnu les faits et sera déféré, pour la poursuite du dossier, devant le procureur du tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou pour répondre de son forfait, rapporte radio Parakou. Il faut souligner que la victime est orpheline de père et l’examen clinique du gynécologue a aussi révélé un cas de viol. Ce regrettable incident suscite de nombreuses interrogations légitimes et relance la question portant sur les critères de recrutement des enseignants aspirants redéployés en ce qui concerne l’enquête de moralité. Savons-nous réellement la moralité de ceux à qui nous décidons de confier nos enfants, notamment les filles ? Une enquête de moralité a-t-elle été réalisée avant le recrutement de ces derniers, surtout lorsqu’on sait les conditions urgentes dans lesquelles ils ont été recrutés ? A-t-on interrogé le passé de ces enseignants aspirants avant de les recruter ? De plus, quelle relation existe-il entre la mère et sa fille qui a préféré se confier à un enseignant en lieu et place de sa génitrice ? Enfin, pourquoi les autorités hiérarchiques, directeur et chef de région pédagogique, n’ont pas réagi au point où ce soit la mère elle-même qui en informe la Police républicaine ? Autant d’interrogations légitimes sur lesquelles devront travailler nos gouvernants dans la perspective de prévenir de pareilles dérives au prochain recrutement et déploiement des enseignants aspirants.
Enock GUIDJIME