3ième phase du test complémentaire des aspirants au métier d’enseignant : Plusieurs absences enregistrées dans le rang des candidats et surveillants de salles - Journal Educ'Action - Éducation au Bénin et dans le monde
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3ième phase du test complémentaire des aspirants au métier d’enseignant : Plusieurs absences enregistrées dans le rang des candidats et surveillants de salles

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Ils sont au nombre de 53.656 aspirants au métier d’enseignant à plancher, le samedi 13 Juin 2020, pour la phase 3 de la constitution de la base de données des enseignants aspirants sur toute l’étendue du territoire national.Du constat effectué par Educ’Action lors de sa descente sur le terrain, il convient de retenir que même si plusieurs candidats ont trouvé les épreuves abordables, bon nombre d’aspirants ont brillé par leurs absences dans les centres de composition.

1.872 candidats pour la maternelle, 37.248 au primaire et 14.536 dans le secondaire, répartis dans 61 centres de composition ont passés l’évaluation entrant dans le cadre de la constitution de la phase 3 de la base de données des aspirants au métier d’enseignant. A la salle N°2 du centre du CEG 1 de Dogbo, 28 candidats sur 30 inscrits ont répondu présents à la cérémonie de lancement de la deuxième épreuve de mathématiques conduite sous la houlette de Mahougnon Kakpo, ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle et Christophe Mégbedji, préfet du Couffo. La délégation s’est dirigée ensuite au centre du CEG 1 de Lokossa où composent les candidats du primaire et ensuite au CEG 3 de Lokossa où 611 candidats sont attendus dans 21 salles pour le compte de l’enseignement secondaire général.
Du Couffo en passant par le Mono, cap à présent sur le département du Littoral, plus précisément au centre du CEG Kouhounou Vêdoko qui a abrité les candidats du sous-secteur primaire. Ici, la première épreuve de compréhension de l’écrit a été lancée à 8 heures en présence de 622 candidats sur 771 inscrits. 149 candidats ayant donc brillé de par leur absence à la composition. Les deux autres épreuves prévues à savoir la communication écrite et la mathématique ont duré deux heures chacune avec une heure de pause pour les candidats. Pour cette 3ième phase du test complémentaire des aspirants au métier d’enseignant au centre du CEG Kouhounou-Vêdoko, Louis Kouessi Akédé, conseiller pédagogique à la Circonscription cotonou lagune et chef centre adjoint, rassure que l’évaluation s’est bien déroulée, sans incidences majeures avant d’ajouter : « certains candidats sont venus sans leurs cartes d’identité et nous les avons retournés. D’autres candidats qui sont programmés pour composer à la maternelle, se sont retrouvés dans le centre. Donc, nous étions obligés de les renvoyer vers le centre du CEG Gbégamey qui est retenu pour les gens de la maternelle. Donc, si on doit conclure, c’est que tout s’est bien déroulé normalement sans difficultés ». Il précise par ailleurs que des cas d’absence ont été également enregistrés dans le rang des surveillants. « Nous avons dénombré 08 surveillants qui ne sont pas venus et comme la note de service nous l’a demandé, nous avons essayé de les remplacer par des gens qui étaient sur le terrain. Pas n’importe qui, mais ce sont des enseignants qui sont de l’Etat, qui ont des numéros matricules ».

Impressions de quelques candidats

Gloria Chodaton

«Aujourd’hui, nous avons composé en communication écrite et après en Mathématiques. Je dirai pour ma part, que les épreuves étaient abordables même si la mathématique a donné un peu de fil à retordre. Mais, nous avons essayé de faire de notre mieux. Je pense qu’avec le peu que j’ai fait, je m’en sortirai

Michel Nounawa

«Depuis lors, on nous disait que nous avons deux matières à savoir la communication écrite et la mathématique. Je dirai qu’avec le temps, il va falloir qu’on nous explique un peu ce qu’on entend par communication écrite sinon, nous candidats, on a beau chercher à comprendre ce qu’ils appellent communication écrite. Tantôt c’est le texte questionné, tantôt c’est un sujet. De toute façon, nous sommes moulés déjà dans les deux et avec l’aide de Dieu, on peut tirer notre épingle du jeu. Concernant la mathématique, pour un candidat moyen, c’est à notre portée.

Sylvestre Godonou

«Tout s’est bien passé. Je pense qu’il y avait une bonne organisation. En ce qui concerne les épreuves, elles étaient un peu abordables mais elles contenaient des nœuds. Il faut être un grand mathématicien pour dénouer ces nœuds. Par la grâce de Jésus de Nazareth je crois que ça ira.

Eustache Kougbadi

«Je suis venu au test des aspirants phase 3 pour la constitution de la base des données. Dans l’ensemble, je peux dire que les épreuves ont été abordables et on ne peut pas dire que ce n’est pas de notre niveau. Par rapport à la mathématique, ils nous ont proposé des exercices, on ne dira pas que cela nous a dépassé, mais vu le niveau, cela nécessite plus de réflexions. En dehors de cela, quand nous prenons par contre l’épreuve de communication écrite, le sujet est un peu relaxe. C’est une bonne initiative quand même parce qu’avec cela, on pourra avoir désormais la tête tranquille pour ne plus crier à la pénurie des enseignants.

Persi Sokou

«Concernant l’évaluation, je peux dire que les épreuves sont abordables, elles ne sont pas difficiles. Donc, nous avons été évalués en Français et en Mathématique, en deux heures de temps par matière. C’est une bonne initiative parce qu’il y a certaines écoles qui sont sans instituteurs. Quand on met deux classes ensembles, les élèves ne suivent pas bien. Donc, c’est une bonne initiative et les élèves n’auront plus besoin d’aller s’agglutiner de classe en classe et ils pourront bien suivre les cours dans de bonnes conditions.

Stanislas Amouzoun

«Nous avons passé les évaluations comme cela se doit. Nous avons eu deux épreuves, une en expression écrite et l’autre en Mathématiques. Les épreuves étaient abordables certes, mais celui qui n’a pas l’habitude de recourir aux anciens cahiers du primaire ne pourra pas s’en sortir, puisqu’il y a des notions qu’on aurait oubliées. C’est une bonne initiative de la part des gouvernants parce qu’avant d’envoyer quelqu’un sur le terrain, il va falloir jauger son niveau.

Edouard KATCHIKPE & Estelle DJIGRI

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