«Organisation de la riposte face aux épidémies et aux endémies majeures dont le paludisme, la tuberculose, le VIH, le Lassa, l’Ebola, les hépatites virales, les maladies non-transmissibles : HTA, diabète, obésité, cancers, maladies dégénératives, la sécurité péri opératoire et les techniques chirurgicales innovantes, la santé maternelle et infantile ». Ce sont les sous-thèmes qui ont meublé les deuxièmes journées médico-pharmaceutiques tenues, du 04 au 05 octobre 2018, dans le grand amphi médecine de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS). Placées sous le thème : « la santé au cœur d’un développement durable », ces journées visent à diffuser les activités de recherche effectuées au sein de la FSS de Cotonou et à contribuer par la réflexion scientifique à la mise en œuvre des différentes réformes du secteur sanitaire. « Les défis que doit relever notre système d’enseignement supérieur sont notamment l’accroissement des activités de recherche ainsi que la diffusion des résultats issus de ces recherches au sein de nos différentes structures », a souhaité Maxime Da Cruz, Recteur de l’UAC. « En tant que scientifique, notre devoir est d’éclairer nos concitoyens, de créer la confiance vis-à-vis de la science. Il importe donc de mettre les faits scientifiques à la disposition du public », dira Daton Medédo, représentant la ministre de l’Enseignement Supérieur empêchée. Pour Benjamin Hounkpatin, ministre de la santé, il est plus que jamais important que les questions de recherches soient en adéquation avec les problèmes majeurs de notre pays. Il poursuit que l’organisation de la riposte face aux épidémies et aux endémies majeures, notamment la question des fièvres hémorragiques fait partie des enjeux de son département ministériel. « Ces journées interviennent dans un contexte de réformes dans tous les sous-secteurs de notre pays y compris le secteur de la santé », a fait savoir, à son tour, Delphin Mehinto, Doyen de la FSS.
Enock GUIDJIME