1re session du CDPE Alibori : Le ReSPESD soutient les acteurs pour une meilleure protection des enfants - Journal Educ'Action - Éducation au Bénin et dans le monde

1re session du CDPE Alibori : Le ReSPESD soutient les acteurs pour une meilleure protection des enfants

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«L’enquête démographique de santé 2018 révèle que 91,1% d’enfants béninois de 1 à 14 ans ont été victimes de violence psychologique ou physique durant le mois précédant l’enquête. 23% des enfants de 5 à 17 ans sont impliqués dans le travail des enfants en menant des travaux dangereux et trois (03) filles sur 10 sont mariées avant leur majorité. Les données MIC de 2014 montrent que le département du Borgou avec 37, 20%, de la Donga avec 25,6% et de l’Alibori avec 22,40% présentent les taux les plus élevés de mariage d’enfants sans oublier le phénomène des enfants talibés avec son lot d’enfant mendiants. » Le tableau ainsi peint par Jérémie Gouroubera, directeur Départemental des Affaires Sociales et de la Microfinance de l’Alibori, démontre la nécessité pour les acteurs à divers niveaux de multiplier les actions en faveur des droits et de la protection de l’enfant.
C’est conscient de cela que le Conseil Départemental de la Protection de l’Enfant (CDPE) de l’Alibori, s’est réuni dans le cadre de sa 1re session ordinaire, les 06, 07 et 08 avril 2022 à Kandi. Objectif, échanger et parcourir les résultats issus des actions en faveur de la protection des enfants et donner de nouvelles orientations pour l’atteinte convenable des objectifs de départ. Cette 1re session a connu la participation des responsables du Réseau des Structures de Protection de l’Enfant en Situation Difficile (ReSPESD). Ces derniers ont renforcé les capacités des membres de ce conseil dans le cadre du déroulement de la phase II du programme BJ2073 intitulé « Renforcement des systèmes nationaux de protection et d’éducation de l’enfant », financé par Educo.
A l’ouverture de la session, le préfet de l’Alibori, Ahmed Bello Ki-Samah, est revenu sur les nombreuses actions menées dans son département pour le bonheur des enfants. Actions qui, à l’en croire, ne sont pas suffisantes pour venir à bout des phénomènes qui handicapent le bien-être des enfants.
« Le tableau n’est pas si noir que ça. Je dis ceci parce que nous avons espoir qu’avec vous, acteurs à divers niveaux, nous allons améliorer ce tableau », espère vivement Maxime Agoua, le chargé de programmes du ReSPESD. Les nombreux participants ayant pris part à cette assise, ont été renforcés dans : « La gestion des dossiers des enfants dans les Centres d’Accueil et de Protection de l’Enfant (CAPED) et la protection des données personnelles des enfants » d’une part et sur « la loi 2006-04 du 10 avril 2006, décrets N° 2009-694, N°2009-695 et N° 2009-696 du 31 décembre 2009 », d’autre part.

Estelle DJIGRI

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