«On dit que la théorie sans la pratique est stérile et la pratique sans la théorie est aveugle. Il est donc bon que les universitaires, sur le fondement de leurs expériences et de leurs connaissances, puissent aussi effectuer ce que j’appellerai les travaux pratiques ou travaux dirigés en confrontant leurs idées avec les réalités mises en œuvre au quotidien par les acteurs politiques ». C’est par ces mots que Théodore Holo, Président honoraire de la Cour Constitutionnelle du Bénin, a ouvert le bal des communications de cette première édition des podiums-discussions de la Chaire Unesco des Droits de la Personne Humaine et de la Démocratie (DPHD) de l’UAC, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer. Réunis dans la salle polyvalente de la Chaire, le samedi 8 juin 2019, universitaires, politiques, étudiants et acteurs de la société civile ont parcouru les expériences démocratiques des Etats africains en les confrontant à la marche du développement afin d’en tirer les pistes de réflexions et d’actions pour un véritable mieux-être économique, social, politique et scientifique des populations et des Nations. Au nom du recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), Adjeran Moufoutaou, a souligné la pertinence du thème, « Démocratie et développement en Afrique », car « l’arrimage des deux concepts est nécessaire, voire impératif pour le bien-être social des citoyens ». Actuel Titulaire de la Chaire, Samson Igor Bidossessi Guèdegbé a tenu à remercier tous les participants venus du Bénin et des différents pays de la sous-région en les invitant à rester fidèles à l’esprit scientifique des débats. « Nous à l’université, nous sommes dans la science et non dans l’émotion des politiques. C’est le lieu donc de prier chacun et tous de considérer que nous sommes à l’université, et à l’université, on pense pour la pratique, mais on pense scientifique et on pense la science », a-t-il martelé. Au total, les débats se sont focalisés sur deux panels de discussions comprenant deux communications chacun.
Adjéi KPONON
